D’après les sexologues et ceux qui l’ont testé, la méthode du “peaking” serait très efficace pour atteindre l’orgasme et en décupler l’intensité, chez la femme comme chez l’homme. Les règles de cette technique ? Patience et endurance ! Nathalie Giraud-Desforge, sexothérapeute, a répondu à ces questions pour le site Doctissimo, voici un résumé de ses réponses.
Le peaking, intensificateur de plaisir sexuel
Peu importe le type d’orgasme (clitoridien, vaginal, ectocervical), l’orgasme obtenu avec la technique du peaking dépend du contexte et de l’état d’excitation sexuelle des partenaires. De même, il n’existe pas de symptômes prédéfinis puisque tout le monde n’éprouve les mêmes sensations pendant cet orgasme. Bien que certaines méthodes peuvent aider à atteindre l’orgasme, comme le renforcement du périnée chez la femme ou l’alternance des stimulateurs (bouche, pénis, doigts…), le peaking reste l’une des meilleures techniques pour y arriver à coup sûr !
Le peaking consiste à apprendre à se retenir et à retarder le moment de l’orgasme le plus possible. Entre le slow sex (“sexe lent”) et le tantrisme, il s’agit de prendre son temps, de laisser le plaisir monter et de faire une petite pause, avec des caresses par exemple, juste avant que l’orgasme ne se manifeste. Ainsi, l’orgasme “retombe” et l’expérience peut continuer dans la durée jusqu’à ce que les partenaires laissent enfin leur orgasme s’exprimer de façon démultipliée !
En duo ou en solo
Bien évidemment, cette maîtrise presque totale de la manifestation de l’orgasme nécessite de l’entraînement ainsi que l’écoute du corps et des sensations par les partenaires. Cette méthode se pratique également en solo.
Après avoir acquis assez d’entraînement, il est possible de contrôler le flux et le reflux de la montée orgasmique, comme une vague qui monte, qui descend et ainsi de suite jusqu’au moment de l’orgasme.
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