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Les boissons light sont-elles vraiment meilleures pour notre santé ?

boisson light coca-cola
© Richard923888 / Wikipedia

Sachant ce que contiennent les sodas, une partie des consommateurs se sont tournés vers les boissons lights. Toutes les grandes marques proposent donc une panoplie de sodas et de boissons estampillés “light”, traduit par “allégés en sucre”, soit-disant adaptés aux personnes diabétiques ou obèses. L’un des derniers en date, le Coca-Cola Life, fabriqué avec de la stévia. Ces boissons light sont-elles meilleures pour la santé ?

Boissons light ou édulcorées : quels risques pour la santé ?

Logiquement, quand on achète une boisson light, on s’attend à ce qu’elle soit allégée en sucre et donc, meilleure pour notre poids, notre système cardiovasculaire et notre santé en général. Malheureusement, depuis quelques années les études se multiplient et corroborent la théorie selon laquelle la consommation régulière de sodas ou de boissons, light ou non, a une conséquence directe sur l’augmentation des cas d’obésité et de diabète dans le monde.

Une canette de Coca Cola classique de 33 cl équivaut à avaler 7 morceaux de sucre.

Quant aux produits soi-disant light, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a publié, en 2015, un rapport indiquant que les édulcorants, qui remplacent le sucre blanc, n’avaient « aucun effet bénéfique sur le contrôle glycémique des personnes diabétiques ».

La situation est pire d’après l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), qui estime que « le risque de diabète de type 2 est plus élevé si on consomme des boissons light plutôt que des boissons sucrées “normales” ».

Zoom sur l’aspartame

L’aspartame, composé de trois produits chimiques, a un pouvoir sucrant 200 fois plus élevé que le saccharose (le sucre blanc extrait de la betterave ou de la canne à sucre par exemple) mais il est pourtant présent et autorisé dans les boissons light.

Une étude menée par des chercheurs de l’Illinois a pu démontrer que l’aspartame, consommé régulièrement, est capable de provoquer une importante prise de poids pouvant mener à l’obésité ou au diabète. Alors qu’un premier groupe de rats a mangé du yaourt sucré au glucose (vrai sucre), l’autre prenait du yaourt sucré aux édulcorants. Dans ce second groupe, les rats ont pris 40% de poids de plus que ceux du premier groupe.

De plus, d’autres études et observations montrent que l’aspartame peut entraîner des effets secondaires tels que :

  • maux de tête, migraines, étourdissements,
  • crises d’apoplexie, nausées,
  • engourdissements, spasmes musculaires,
  • gain de poids,
  • irritations cutanées,
  • dépression, fatigue, irritabilité,
  • tachycardie, insomnies,
  • problèmes visuels, perte d’ouïe,
  • palpitations cardiaques,
  • difficultés respiratoires, crises d’anxiété,
  • difficultés d’élocution, perte du goût,
  • vertige, perte de mémoire
  • douleurs articulaires.

Aux États-Unis, l’aspartame est réputé pour être la cause de plus de 75% des effets secondaires aux additifs alimentaires rapportés à la FDA (Food and Drug Administration), l’équivalent de l’Anses en France.

© StockSnap – Pixabay

Coca-Cola paie des professionnels de la santé pour nous convaincre

D’après le site Internet Foodwatch.org, le géant américain finance un grand nombre de chercheurs, médecins, nutritionnistes et diététiciens capables de changer d’opinion pour faire croire à leurs patients, sujets, clients, que la consommation de boissons light n’est pas risquée pour leur santé ou leur prise de poids.

Mais cette corruption porte un masque légal familièrement appelé « la finance de la science », donc le gouvernement et les institutions officielles de la santé laissent faire.

Voici certains montants des chèques versés par Coca-Cola à certaines institutions ou fédérations :

  • Fédération française des diabétiques : 268 552 euros
  • Institut européen d’expertise en physiologie (IEEP) : 719 200 euros
  • Centre national pour le développement du sport (CNDS) : 1 118 926 euros
  • Association française des diététiciens nutritionnistes : 117 764 euros
  • Université de Poitiers : 228 104 euros
  • Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) : 85 000 euros.

D’après le Centre national pour le développement du sport, organisme sous tutelle du ministère chargé des sports, ces fonds seraient consacrés à la lutte contre l’obésité des jeunes.

Un conseil : méfiez-vous des messages portés par certaines organisations, regardez qui les finance et vous saurez qui les dirige…

Sources : Pure santé, Danger Santé

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