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Test : 6 symptômes qui prouvent que vous êtes addict au sexe

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© iStock
D’après un article publié dans le Huffington Post par Léonor Bruny, psychologue clinicienne spécialisée dans les troubles psychotraumatiques, les addictions et les problématiques LGBT, l‘addiction sexuelle est une maladie reconnue liée aux excès de sexe. Comment savoir si l’on est addict au sexe ?

1) L’addict, un esclave du sexe

L’addiction se définit généralement comme “la perte de la liberté de s’abstenir”, c’est pourquoi on dit que l’addict est l’esclave d’un produit ou d’un comportement.

Cette addiction sexuelle peut se manifester de plusieurs façons :

  • la consultation frénétique de sites pornographiques,
  • la multiplication compulsive d’aventures sexuelles,
  • l’insatisfaction sexuelle permanente même après soulagement,
  • besoin de recommencer l’acte sexuel plusieurs fois de suite, etc.

Des forces intérieures poussent l’addict à avoir recours au sexe très fréquemment, généralement plusieurs fois par jour ou par semaine selon les degrés d’addiction. Il lui est impossible de résister.

C’est un cercle vicieux, le sexe est une réponse au sentiment d’insatisfaction qui ronge l’addict, et c’est le soulagement immédiat plus que le plaisir qui est recherché.

2) L’addict peut souffrir de sa condition

Les pulsions indomptables de l’accro au sexe peuvent parfois devenir sources de souffrance, de sentiments de honte, de culpabilité ou de désespoir face à son incapacité à changer de comportement, qui peut blesser ses partenaires.

3) L’addict est parfois en proie aux symptômes du manque

Dès qu’il n’arrive à se passer de sexe, l’addict sexuel ressent les symptômes d’un “manque physique et psychique” puissant tels que :

  • impression de devenir fou,
  • perte de contrôle des émotions,
  • pensées sexuelles très fréquentes, quasi-permanentes,
  • bouffées de chaleur,
  • mâchoire crispée,
  • cauchemars, insomnies, etc.

4) Ses addictions évoluent avec le temps

D’après la psychologue Léonor Bruny, “les conduites addictives apparaissent souvent à l’adolescence et tendent à évoluer au cours de la vie.” Par exemple, on peut être addict aux jeux vidéos à l’adolescence, à la cigarette et au sexe au début de l’âge adulte, puis devenir accro aux jeux de hasard et à l’alcool encore plus tard. Les addictions évoluent au fur et à mesure que l’individu vieillit. “L’addiction est donc un processus bien ancré et auto-destructeur”, selon Léonor Bruny.

5) Ses addictions lui prennent (presque) tout son temps

En fonction de la sévérité du trouble addictif, certaines personnes plus vulnérables peuvent désinvestir leurs sphères sociales, familiales et professionnelles.

Le sexe est la priorité de l’addict, qui ne parvient pas à se concentrer sur autre chose. C’est pourquoi il passe la majeure partie de son temps à séduire et à passer à l’acte.

6) “L’escalade des fantasmes”

L’addict sexuel connaît généralement une escalade dans ses fantasmes.

Il va par exemple consulter des sites pornographiques de plus en plus hard, ou favoriser des pratiques sexuelles plus extrêmes, nouvelles. A mesure que les pratiques se renouvellent, il faut rester vigilant et ne pas dépasser les limites que la loi impose à tous les citoyens pour le respect de la moralité publique.

Dès que l’addict a peur de franchir ces limites, psychologiques ou juridiques, il doit absolument consulter un professionnel (médecin, psychologue, psychiatre…) afin d’être aidé et soutenu dans la résistance à l’affranchissement de ses pulsions inhabituelles ou des lois.

Dans tous les cas, si la personne souffre de son comportement d’addiction sexuelle, il est recommandé de consulter un professionnel pour qu’il la soutienne et le guide dans l’évolution de ses addictions.

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