in

Lyon : l’Académie de santé de l’OMS ouvre ses portes en 2023

model and DNA helix. Vaccination studies. Male scientist in background
Crédits: IStock/ Yalax

Alors que  selon le Président de la République Française “la pandémie actuelle de Covid, avec son cortège de désinformation, nous a permis de constater l’importance de la science et de systèmes de santé robustes“, un projet d’ampleur va voir le jour dans les prochaines années dans l’hexagone. Lyon a en effet été choisie pour accueillir la nouvelle académie de santé de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Un chantier qui commence et un planning prévisionnel sont mis en place

Dans un communiqué en date du 11 juin 2019, la France et l’OMS avaient annoncé leur collaboration au travers de la mise en place de l’Académie de l’OMS qui a pour objectif de “révolutionner l’enseignement continu tout au long de la vie dans le domaine de la santé […]. Le but est de répondre aux besoins d’apprentissage et de perfectionnement du personnel de l’OMS et des acteurs intéressés” .

Académie de santé : un discours attendu

Selon nos confrères du Monde, le président français Emmanuel Macron s’est exprimé le lundi 24 mai à l’occasion de l’assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et a précisé que l’Académie devrait ouvrir ses portes en 2023“Je suis très heureux d’annoncer, avec vous, cher docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus [directeur général de l’OMS], que l’Académie mondiale de la santé est lancée”, a-t-il affirmé, avant d’ajouter “La France s’est engagée à y investir plus de 120 millions d’euros […]. Ses portes ouvriront à Lyon en 2023, mais elle offrira dès cet été un premier catalogue de formations en ligne”. 

OMS
Crédits: Wikimedias commons

Quelques chiffres 

L’académie se situera à Gerland, au pôle de recherche en biotechnologie qui abrite déjà des structures comme Sanofi. Financée par les collectivités territoriales et par l’État à hauteur de 120 millions d’euros, elle devrait permettre d’aider à pallier le besoin en formations qui est selon l’OMS immense puisqu’il manquera 18 millions d’agents de santé d’ici à 2030, notamment dans les pays les moins riches.

Emmanuel Macron a affirmé dans son discours la nécessité de renforcer l’OMS qui doit selon lui “être à la fois robuste en temps de crise, suffisamment agile pour réagir en urgence, solide face aux polémiques, totalement transparente pour inspirer la confiance, avec une gouvernance claire et transparente pour ne subir aucune pression diplomatique et ne pouvant être soupçonnée d’aucune pression de ce genre”. En effet, l’organisation mondiale a été critiquée dans sa gestion de la crise sanitaire, notamment par les États-Unis et son ancien président, Donald Trump.