L’agoraphobie se caractérise par une peur irraisonnée du monde extérieur. Des situations ou lieux de la vie quotidienne représentent des difficultés extrêmes pour le patient. Ils susciteront chez lui un stress et des angoisses intenses. Dans les cas les plus graves, la personne atteinte préférera rester chez lui coûte que coûte pour éviter ce genre de situations. Quelles sont les causes de cette maladie ? Comment se manifeste-t-elle précisément ?
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Quelles sont les causes de l’agoraphobie ?
L’agoraphobie aura tendance à toucher davantage les personnes sensibles aux troubles anxieux. Un événement dans la vie du patient peut déclencher la maladie comme un accident, la mort d’un proche ou encore un chômage prolongé. Environ 2 % de la population serait plus ou moins concerné par l’agoraphobie.
Pour quels symptômes ?
La maladie touche différemment chacun des individus selon sa sévérité. Les crises d’angoisses ou les attaques de panique forment cependant un dénominateur commun. Chaque évènement ou lieu représente un risque pour le malade, donnant à cette maladie un caractère imprévisible. 13 symptômes différents peuvent être observés, et il suffit d’en cumuler 4 sur les 13 pour lancer l’alerte :
- La peur intense de mourir
- Une peur de devenir fou
- Des nausées conduisant parfois à des vomissements
- Le rythme cardiaque va s’intensifier
- Une transpiration survient, couplée à des bouffées de chaleur
- Des vertiges, l’impression de s’évanouir à tout moment
- Des tremblements plus ou moins intenses
- Une sensation de froid amenant le malade à frissonner
- Des engourdissements
- Une déconnexion de la réalité
- La peur de n’être plus soi-même
- Un mal au thorax
- L’impression d’étouffer
À ces symptômes s’ajoutent des signes comportementaux trahissant l’apparition de la maladie. Le malade va par exemple chercher à éviter au maximum de se retrouver dans des situations où il se sentira angoissé. À terme, cela peut aboutir à un repli sur soi extrême, où la personne limitera au maximum les interactions sociales en restant chez elle. Et s’il faut absolument qu’elle sorte, elle fera en sorte d’être tout le temps accompagnée.
Quelles traitements existent-ils pour cette maladie ?
Plus tôt la maladie est découverte, mieux le patient pourra s’en remettre. Généralement, le médecin conseille une psychothérapie, des médicaments, ou une alliance des deux. La principale thérapie utilisée pour traiter l’agoraphobie est le TCC (pour thérapie cognitivo — comportementale). Le but ? Simuler dans l’esprit du malade des réactions mesurées et plus ordinaires lorsqu’elle affronte ce genre de situation.
La relaxation a également fait ses preuves pour gérer les situations anxiogènes. Ainsi, le yoga peut être pratiqué.
D’autres solutions, couplées à la psychothérapie et aux médicaments peuvent être envisagées :
- L’hypnose : efficace pour gérer les angoisses et phobies
- L’acupuncture : une technique aidant aussi à gérer les angoisses
- Le kava : Une plante du pacifique connue pour ses bienfaits apaisants. La plante comporte toutefois des effets secondaires, sur le foie notamment.