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Coma éthylique : causes, évolution, aide

coma éthylique
Crédits: IStock/ Andreyuu

Tout le monde a entendu parler du coma éthylique. Pourtant, malgré sa dangerosité, les chiffres sont en constante augmentation. L’été étant un moment propice pour faire la fête et boire de l’alcool, il est temps de faire le point sur ce risque d’intoxication aiguë qui perturbe le système nerveux central et le rend incapable de fonctionner. 

1. Causes

L’alcool bien sûr ! Toutefois, il faut savoir que nous ne sommes pas tous égaux face à cette substance et à l’effet qu’elle nous fait. Il est quasiment impossible de déterminer le nombre de verres qu’il faut boire pour tomber dans le coma éthylique, car cela varie d’une personne à l’autre et dépend de plusieurs facteurs : le sexe, l’âge, le poids, le fait d’être à jeun ou d’avoir mangé avant et la rapidité avec laquelle l’alcool est ingéré. Les jeunes sont donc les plus exposés au risque de coma éthylique, car ils consomment de plus en plus d’alcool de manière excessive, n’y sont pas forcément accoutumés et ont pour la plupart une corpulence encore assez légère.

teenage girl passed out at a house party
Crédits: IStock/ sturti

2. Évolution

Il existe quatre stades dans l’évolution de l’intoxication à l’alcool et ils varient selon les individus. Les valeurs sont donc de simples repères.

Stade 1 (0,5 à 0,7 g/l) :

  • Capacités intellectuelles qui diminuent
  • Altération de la concentration
  • Diminution de l’attention
  • Imprécision des gestes

La personne ne se rend compte de rien.

Stade 2 (0,7 à 1,5 g/l) :

  • Forte excitation, voire euphorie
  • Désinhibition

Stade 3 (1,5 à 2 g/l) :

  • Discours incohérents
  • Plus de coordination dans les mouvements
  • Euphorie totale
  • Pupilles dilatées
  • Vomissements ou diarrhées

Stade 4 (>3 g/l) le coma :

  • Fréquence respiratoire ralentie
  • Bronches encombrées
  • Réduction de la capacité respiratoire
  • Pouls ralenti
  • Tension artérielle basse
  • Température corporelle basse

La personne est calme, comme endormie, car son tonus musculaire est diminué. Les stimuli de réveil ne fonctionnent pas. La personne ne peut plus bouger, ou avec de très grandes difficultés. Sa peau est moite et froide à glacée. Sa respiration peut être saccadée à cause des bronches encombrées avec un gros risque d’étouffement.

Drunk young woman lying on the floor.
Crédits: IStock/ MATJAZ SLANIC

3. Aides

Le premier réflexe est de voir si la personne respire. Si c’est le cas :

  • Placez la personne en PLS (Position latérale de sécurité)
Man Placing Woman In Recovery Position After Accident
Crédits: IStock/ Highwaystarz-Photography
  • Basculez très légèrement la tête et le cou en arrière et vers le sol pour éviter l’étouffement en cas de vomissement.
  • Placez un coussin (ou un vêtement) sous sa tête pour protéger la colonne vertébrale

Composez le 15 pour le Samu ou le 18 pour les pompiers.

Sources: