La récente publication des résultats d’une étude menée par des chercheurs l’Université de Genève, financée par la fondation Meyer, a relancé le sujet à propos du danger que représentent les sels d’aluminium dans nos cosmétiques, et notamment dans les déodorants et anti-transpirants. Cette étude affirme que ces sels d’aluminium : chlorhydrate d’aluminium et chlorure d’aluminium, sont présents dans 9 déodorants sur 10, parfois à hauteur de 20% alors que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé en recommande une concentration maximum de 0,6% . Sans être affirmé, un lien est établi entre l’utilisation d’anti-transpirants contenant des sels d’aluminium et le développement de cancers du sein.
Sommaire
Pourquoi les sels d’aluminium sont-ils dangereux ?
Ils réduisent la sécrétion de sueur en diminuant le diamètre des pores de la peau et en diminuant la transpiration. C’est pourquoi ils sont surtout utilisés dans les anti-transpirants. D’abord, il est naturel de suer car comme nous l’avons expliqué dans un article précédent, la transpiration favorise la thermorégulation, c’est-à-dire, le fait que la température du corps reste à 37°C. De plus, en traversant la peau, les sels d’aluminium atteignent les cellules mammaires et peuvent favoriser l’apparition de cancers du sein.
Evitez la pierre d’alun
Alors même que vous pouvez trouver des pierres d’alun en magasin bio, la pierre d’alun est considérée à tort comme une alternative naturelle au déodorant classique. En effet, lorsque la pierre d’alun est en contact de l’eau, le sel minéral qu’elle contient libère des oxydes et des hydroxydes d’aluminium, dont l’action peut durer plusieurs années en fonction de la fréquence d’utilisation. Néanmoins, aucune étude n’ a été encore été menée sur la pierre d’alun. Ses composés sont toujours autorisés en cosmétologie naturelle et biologique à la différence du chlorhydrate d’aluminium ou du chlorure d’aluminium qui sont fabriqués industriellement.
Fabriquez votre anti-transpirant maison
Pour faire votre déodorant naturel maison, mélangez 5 cuillères à soupe d’huile de coco liquide avec 5 gouttes d’huile essentielle de palmarosa (antibactérien, anti-mycosique, antiviral).
Ajoutez 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude et 3 cuillères à soupe de fécule de maïs (anti-fongicide et absorbant).
Mélangez et mettez la préparation dans un récipient à déodorant au frais
Achetez un déo bio !
Pour celles et ceux qui n’ont pas envie de faire leur déodorant, il vous reste la possibilité de privilégier les déodorants naturels certifiés cosmétiques biologiques, qui sont aujourd’hui nombreux. Les produits labellisés NATRUE, Cosmétique bio, Agriculture biologique ou ECOCERT sont généralement composés à 95% minimum d’ingrédients biologiques et la plupart sont exempts de sels d’aluminium, d’alcool ou de paraben !
Sources : La Dépêche, Passeport Santé, With a love like that