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5 choses à savoir absolument sur le don d’organes

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© Wikipedia, Beat Ruest

En France, une loi stipule que toute personne majeure est considérée comme donneuse de ses organes une fois décédée. Elle fait donc de nous tous des donneurs potentiels. A la suite d’un décès, une équipe médicale examine les organes, les tissus et les antécédents du défunt, et procède à leur prélèvement s’ils sont utilisables pour un don. Une fois qu’ils ont été prélevés, le corps est rendu à la famille. 

1. Il est possible de refuser le don de ses organes après la mort

Bien que le consentement présumé s’applique, il est possible de s’y opposer de son vivant. Pour cela, il faut s’inscrire dans le Registre National des Refus géré par l’Agence de la Biomédecine ou faire part de son opposition à donner ses organes à ses proches pour qu’ils puissent en témoigner.

2. Un enfant mineur peut donner ses organes

Selon la loi française, les organes et les tissus d’un mineur peuvent être prélevés uniquement sur acceptation de chacun des titulaires de l’autorité parentale ou du tuteur. La forme écrite est obligatoire. Les enfants âgés de plus de 13 ans peuvent s’opposer au don de leurs organes en se notant dans le Registre des Refus.

3. Il n’est pas possible de choisir à qui donner ses organes

En effet, il n’est pas possible de choisir de son vivant les personnes auxquelles nous souhaitons faire un don d’organes. Il s’agit d’un geste purement solidaire car le don est anonyme. Le nom du donneur ne peut être transmis au receveur mais les proches du donneur peuvent être tenus informés des organes et tissus prélevés, si les greffes ont été concluantes.

4. La greffe la plus fréquente est celle du rein

D’après la fondation Greffe de Vie, les organes les plus greffés sont tout d’abord le rein, puis le foie, suivi du coeur et du poumon. D’autres organes tels que le pancréas, les os, le cartilage, ou l’intestin sont aussi prélevés mais plus rarement.

5. Aucune religion ne s’oppose au don d’organes

Les trois plus grandes religions en France (en termes d’adhérents) sont le Catholicisme, le Judaïsme et l’Islam. Aucune des trois ne s’oppose au don d’organes ou de tissus après le décès de la personne.

Sources : BFM TV, Greffe de Vie, Destination SantéE-Santé

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