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Cycles du sommeil : quelle importance ?

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© Engin_Akyurt - Pixabay

Le sommeil se décompose en 4 phases : l’endormissement, le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal, réparties entre 4 à 6 cycles par nuit. Chaque phase a une importance et un rôle pour l’organisme et les capacités cognitives. Toutefois, chaque personne devrait respecter son propre chronotype : certains sont plutôt lève-tôt, d’autres plutôt lève-tard. 

Le sommeil lent : un rôle capital

La phase d’endormissement est constituée de deux stades (1A et 1B), elle précède les phases de sommeil lent léger (stade 2) et de sommeil lent profond (stades 3 et 4).

Pendant les phases de sommeil lent, l’hippocampe (partie du cerveau) reste en activité et intervient dans le processus de mémorisation, c’est pourquoi une bonne nuit de sommeil permet de mieux mémoriser ce que l’on apprend chaque jour.

De plus, c’est pendant ces phases que l’hippocampe transfert des données au cortex cérébral, qui abrite la mémoire à long terme. Mais ce n’est pas tout, les muscles refont le plein d’énergie et nos cellules se régénèrent également au cours de ces phases !
En bref, c’est la partie du sommeil qui nous permet de faire le tri et de retenir l’essentiel.

Le sommeil paradoxal, tout aussi important

Après les trois premières phases (endormissement, sommeil lent léger puis profond) découpées en 4 stades, la phase de sommeil paradoxal intervient, suivie d’une phase intermédiaire.

Le sommeil paradoxal est associé au stade REM pour “Rapid Eye Movements” (Mouvements rapides des yeux). C’est la période de temps pendant laquelle nous rêvons, elle se produit généralement en fin de nuit.

Pendant cette phase, il y a une sorte de déconnexion entre le cerveau et les muscles. Les muscles ne bougent plus hormis les globes occulaires, qui bougent rapidement, tandis que l’activité cérébrale bat son plein. Les fonctions vitales comme la respiration ou le rythme cardiaque sont instables.

Pendant cette phase, nous présentons donc les signes de sommeil profond (atonie musculaire) et des signes d’éveil (ondes électriques cérébrales et mouvements oculaires rapides).

Les rêves nous permettraient d’analyser nos émotions et joueraient un rôle pour la santé du système nerveux et des capacités de stockage en mémoire. Un peu comme si les rêves constituait un mode “nettoyage automatique” pour notre mémoire et notre cerveau.

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