La bourrache, une plante issue de la famille des Boraginacées, pousse principalement au Moyen Orient et en Europe. L’huile de bourrache est obtenue par pression à froid. Riche en oméga-6, elle possède des propriétés anti-vieillissement mais elle permet également de soulager certains problèmes de peau ou douleurs.
Sommaire
1) L’huile de bourrache : des propriétés anti-inflammatoires
Cette huile contient de l’acide gamma-linolénique, aussi appelé oméga 6, il s’agit d’un acide gras polyinsaturé qui agit sur l’inflammation et possède un effet anti-âge. Les acides gras polyinsaturés (oméga-3, oméga-6) peuvent lutter contre les maladies car ils limitent la libération de molécules responsables d’une inflammation.
Les oméga 6 ont également pour effet la mort des cellules toxiques. Ils renforcent le système immunitaire et diminuent l’inflammation car ils empêchent la synthèse des leucotriènes, en partie responsables de l’augmentation des réactions auto-immunes.
L’huile de bourrache peut être utilisée pour soulager :
- les troubles inflammatoires liés à l’âge,
- l’arthrite,
- l’eczéma atopique,
- les troubles respiratoires.
2) Des propriétés antioxydantes pour lutter contre le cancer
L’acide gamma-linolénique (GLA) présent dans l’huile de bourrache a un effet anti-mutagène et des capacités antioxydantes très utiles pour lutter contre la croissance des cellules cancéreuses. En effet, le GLA a une activité cytotoxique qui réduit la durée de vie des cellules toxiques tout en prolongeant celle des cellules saines. Il diminue les dommages génétiques à l’origine d’une inflammation et le développement du cancer.
3) L’huile de bourrache pour soulager naturellement l’arthrite
Le fameux GLA (oméga 6) contenue dans cette huile est aussi un remède naturel efficace pour soulager la douleur de la polyarthrite rhumatoïde, notamment s’ils est associé à des antalgiques et des anti-inflammatoires. D’après la recherche, les personnes qui ont essayé ce remède ont remarqué une réduction de la douleur articulaire, de l’enflure et de la sensibilité 6 semaines après avoir commencé à consommer de l’huile de bourrache.
4) Efficace contre l’eczéma et les problèmes de peau
D’après les études menées, l’huile de bourrache est efficace pour traiter les troubles inflammatoires de la peau comme l’eczéma. Les chercheurs ont montré que le GLA corrige les déficiences des lipides cutanés. Si la peau ne peut pas produire assez de sébum, le système immunitaire s’affaiblit, entraînant une inflammation (éruptions cutanées, eczéma).
Notre peau n’est pas capable de synthétiser le GLA naturellement, c’est pourquoi consommer de l’huile de bourache régulièrement agit comme un remède naturel contre l’eczéma.
5) L’huile de bourrache contre les infections respiratoires
La consommation d’huile de bourache peut améliorer les fonctions pulmonaires, notamment chez les personnes atteintes d’infections et de troubles respiratoires (pneumonie, syndrome de détresse respiratoire aiguë). L’huile peut être prise sous forme de gélules pour guérir la toux, le rhume ou la grippe ou d’autres types d’inflammations.
6) Elle accélère le développement nerveux
Plusieurs études ont montré que les nourrissons et les bébés prématurés recevant un complément en huile de bourrache accélère leur croissance et leur développement nerveux.
7) L’huile de bourrache pour perdre du poids
La consommation régulière d’huile de bourrache, grâce au GLA, permet d’accumuler davantage de graisse brune mais moins de graisse blanche. D’après les chercheurs, les personnes minces possèdent davantage de graisse brune que les personnes en surpoids ou obèses.
Attention aux effets secondaires et aux contre-indications !
Consultez un professionnel de la santé (médecin, naturopathe…) qui vous conseillera sur l’utilisation et le dosage de l’huile de bourrache.
Attention, pour profiter de ses bienfaits, choisissez une huile certifiée biologique et étiquetée sans alcaloïdes pyrrolizidiniques.
L’huile de bourrache est déconseillée :
- aux femmes enceintes et allaitantes,
- aux nourrissons et aux jeunes enfants,
- en cas de troubles hémorragiques,
- en cas de maladie du foie,
- deux semaines avant ou après une intervention chirurgicale,
- en cas de prise de médicaments réduisant la coagulation du sang (anticoagulants / antiplaquettaires),
- certains médicaments qui retardent la coagulation sanguine (aspirine, ibuprofène, naproxène, daltéparine, énoxaparine, héparine, warfarine,
- certains médicaments anti-inflammatoires (AINS).
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