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Naturopathie : tout savoir sur cette médecine douce reconnue

© Fizkes / iStock

Les Français se tournent de plus en plus vers les médecines alternatives. Depuis plusieurs années, on assiste en effet à un engouement pour la naturopathie notamment, cette pratique qui vise à guérir non pas les symptômes, mais la cause des maux. Comment choisir alors son naturopathe ? Existe-t-il des formations reconnues qui attestent leurs compétences ? Zoom sur une discipline qui tend à exploser.

Qu’est-ce que la naturopathie ?

Reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la naturopathie s’impose en tant que 3ème médecine traditionnelle, aux cotés de la médecine traditionnelle chinoise et de la médecine ayurvédique. Elle a pour finalité de prendre en considération la personne dans son entièreté, et cherche à agir, non pas sur les symptômes, mais sur la cause de la douleur.

Discipline avant tout préventive, la naturopathie s’appuie sur les remèdes naturels pour rétablir les capacités d’auto-guérison en stimulant les points forts qui contrebalancent avec les faiblesses de l’individu.

Quel est le rôle du naturopathe ?

Le naturopathe a un double rôle :

  • Thérapeute : il permet à la personne de retrouver la santé ;
  • Éducateur de santé : il donne des conseils d’hygiène de vie.

Sachez qu’il y a environ 1500 naturopathes en France. Les naturopathes ne sont pas médecins : par conséquent, ils ne posent pas de diagnostic et ne prescrivent aucune ordonnance.

Comment choisir son patricien ?

1. Peut-il présenter un diplôme ?

Si la discipline est approuvée par l’OMS, la profession ne l’est pas. Elle pâtit en outre d’un vide juridique. L’État ne reconnaît non plus aucune formation officielle, mais plusieurs labels peuvent aider à faire son choix parmi les patriciens qui exercent cette médecine douce

  • L’agrément FENA : seulement 6 écoles en France délivrent cet agrément. Elles s’engagent à suivre “un programme déterminé, mettant l’accent sur la pratique du futur professionnel, la déontologie, reprenant les techniques majeures de naturopathie, des sciences fondamentales (anatomie physiologie et pathologies) ».
  • La certification OMNES : du nom de l’association professionnelle de naturopathie, cette certification atteste des bonnes pratiques administrées et des conseils prodigué par le naturopathe.

2. Vous rassure-t-il ?

Après vous êtes assuré que le professionnel choisi possède bien un diplôme, veillez à vous sentir bien avec lui. Écoutez votre corps, votre intuition, votre instinct. Faites-lui confiance, car la naturopathie est un exercice intime dans lequel il est nécessaire de se mettre à nu (au sens figuré. Si le patricien vous demande de vous déshabiller, fuyez sans attendre !).

3. Est-il à votre écoute ?

La première qualité d’un bon naturopathe est sa force d’écoute. En effet, pour résoudre les maux d’une personne, il faut l’écouter, l’observer, comprendre ses ressentis, ses besoins. Il est donc obligatoire qu’il fasse preuve de bienveillance et de neutralité. Si vous vous sentez jugé, rencontrez un autre professionnel.

4. Ses conseils sont-ils adaptés à votre situation?

Le suivi naturopathique a pour objectif de mettre en place une thérapie adaptée à vos besoins. Le naturopathe vous conseillera selon votre pathologie. Ces recommandations vous semblent-elles pertinentes par rapport à votre vie professionnelle et familiale ? Si oui, vous pouvez poursuivre la séance avec lui.

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© GeorgeRudy / Pixabay

Comment coûte une séance de naturopathie ?

Le coût d’une consultation s’échelonne généralement entre 40 et 100 euros (parfois plus). Certaines complémentaires santé remboursent une partie de ces frais. Penchez-vous sur votre contrat de mutuelle pour connaître les dispositions de remboursement.

La première consultation dure au moins une heure. Il n’existe aucune obligation à suivre d’autres séances par la suite. Toutefois, les patriciens proposent des forfaits incluant plusieurs consultations.

Attention aux escrocs

Si un naturopathe pratique l’une de ces activités, fuyez :

  • Il exige de vous déshabiller ;
  • Il vous ausculte de façon intime ;
  • Il vous interdit le recours à la médecine traditionnelle ;
  • Il souhaite que vous arrêtiez votre traitement médicamenteux sans l’avis de votre médecin ;
  • Il vend des produits non issus de laboratoires agréés ;
  • Il refuse que vous soyez accompagné si vous le souhaitez ;
  • Une tierce personne est présente lors de votre consultation ;
  • Certaines de ses questions vous semblent indiscrètes (en dehors de celles inhérentes à votre santé et vos habitudes de vie) ;
  • Il vous oblige à participer à des groupes de paroles, de réflexion, de prière ;
  • Il vous oriente vers des courants de pensée religieuse et/ou philosophique ;
  • Il vous impose plusieurs séances échelonnées dans le temps, sauf forfait et après vous avoir indiqué le motif d’un suivi ;
  • Il impose de vous abonner à des revues, des groupes, des associations ;
  • Il vous demande vos numéros de carte de crédit, de sécurité sociale ;
  • Il vous facture des frais supplémentaires à sa consultation sans vous en donner raison.

Sources : LCILes petits plaisirs de la vie et Home Nature

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