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Alerte aux drogues de synthèse mortelles !

Mieux vaut prévenir que guérir ! Un principe à appliquer pour le cas des drogues de synthèse, qui même si vous n’en avez jamais entendu parler, se sont “démocratisées” depuis près de 10 ans, voire plus, auprès des plus jeunes. Ces drogues peuvent se trouver, au risque d’être attrapé, sur le net ou “en soirée”. Mais le pire, c’est qu’elles peuvent conduire à la mort. Quelles sont ces drogues et comment lutter contre ?

Le K2 ou le Spice, potentiellement mortel

Le K2 ou le Spice est un cannabis de synthèse 85 fois plus puissant que la marijuana.

En juillet 2016, 33 personnes ont été retrouvées en une journée presque amorphes dans les rues de Brooklyn, comparées à des zombies. Ils avaient fait une overdose d’une drogue nommée « AK-47 24 Karat », qui serait une des versions du K2, et ont été hospitalisés.

Le laboratoire de toxicologie de l’Université de Californie a analysé la composition chimique de ce cannabis de synthèse trouvé sur place. Il s’agissait de composés chimiques et d’un cannabinoïde synthétique analogue à la molécule AB-FUBINACA développée par le laboratoire pharmaceutique Pfizer en 2009 comme anti-douleur.

Selon les centres d’information toxicologiques américains, 5300 personnes ont été exposées au cannabis synthétique en une semaine en juillet 2016, contre 3600 en 2015 sur toute l’année.

En octobre 2014 en Russie, au moins 25 personnes sont décédées après avoir fumé du Spice, et 700 personnes se sont retrouvées à l’hôpital dans le même temps. Après avoir été fumé, ce produit peut entraîner un empoisonnement, un problème respiratoire et/ou un épisode de paranoïa. De plus, cette drogue est très fortement addictive.

Des drogues en perpétuelle évolution difficiles à contrôler

En un an, 540 nouvelles drogues de synthèse auraient été répertoriées par l’Office des Nations Unies contre les drogues et les crimes.
Depuis les années 2008/2010, la composition chimique de ces drogues de synthèse est en perpétuelle évolution afin de contourner la législation sur les drogues. Quelques molécules sont régulièrement remplacées pour ne plus apparaître sur la liste des produits illicites, ce qui complique les investigations de police et la lutte contre ces drogues et le crime.

Mais surtout, cette stratégie rend les conséquences sanitaires de ces drogues totalement imprévisibles.

Un problème de santé publique mondiale

Etant donné qu’il existe plus de 500 NPS, pour “nouveaux produits de synthèse”, on ne va pas pouvoir tous les citer. Mais vous pouvez trouver plus d’informations dans ce Rapport Mondial sur les Drogues 2016 publié par l’Office des Nations Unies contre les drogues et les crimes.

Méthiopropamine, Méthoxétamine, Mexedrone, Diclazepam, ces drogues chimiques sont généralement fabriquées dans des laboratoires en Chine et en Inde. Elles sont souvent présentées comme des bonbons ou des petits cachets de couleur.

Les quatre familles de drogues de synthèse les plus répandues sont les psychédéliques, les stimulants, les sédatifs et les cannabinoïdes. Les NPS reproduisent chimiquement et altèrent les effets des drogues “traditionnelles”. Les déclinaisons se renouvellent sans cesse.

Conséquence : nous n’avons aucune donnée précise sur les effets de ces drogues de synthèse sans cesse modifiées.

Que faire ?

La meilleure solution, en attendant de trouver comment lutter contre la production de ces drogues, est donc d’informer et de sensibiliser un maximum de jeunes autour de vous sur les dangers mortels de ces NPS et de réussir à les convaincre de ne jamais tester.

Sources : Pourquoi Docteur, France TV Info

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