Après un repas avalé trop vite, un moment de stress ou de peur, on a tendance à avoir le hoquet. Physiquement, ce phénomène physiologique est causé par la vibration de l’air expulsé par la glotte quand le diaphragme se contracte. Le nerf phrénique, qui contrôle le diaphragme, subit une stimulation excessive. Comment le stopper ? À partir de quel moment doit-on s’inquiéter ?
3 remèdes de grands-mères pour stopper le hoquet
Il faut neutraliser l’activité excessive du nerf phrénique pour faire cesser une crise de hoquet.
Le glaçon
Appliquez un glaçon sur votre nombril, relié au diaphragme. Le contact du froid devrait provoquer une sollicitation de la région abdominale supérieure où ont lieu les contractions du diaphragme et les calmer.
L’eau sucrée
Ajoutez un peu de sucre dans un grand verre d’eau et buvez-le sans vous arrêter. Le fait de vous concentrer sur l’action de boire devrait aider à le diaphragme à se décontracter.
Le vinaigre
Mangez un sucre trempé dans du vinaigre, cela devrait agir sur votre nerf phrénique. Attendez un peu pour que le vinaigre et le sucre fassent leur effet. Arrêter d’hoqueter serait moins rapide avec cette méthode.
Quand s’inquiéter ?
Si votre crise de hoquet ne passe pas après avoir testé ces remèdes naturels et qu’elle dure plus de 48 heures sans s’arrêter, consultez votre médecin. Surtout si elles durent plusieurs jours à plusieurs semaines, les crises de hoquet peuvent être liées à une maladie comme le reflux gastro-oesophagien, le diabète, l’insuffisance rénale, la maladie de Parkinson, l’alcoolisme ou à la prise de certains médicaments (tranquillisants).
Si votre hoquet s’accompagne de douleurs à la poitrine, de brûlures d’estomac ou de difficultés à avaler, appelez un médecin.