Frais, séché, en poudre, en tisane, le gingembre est utilisé en médecine naturelle depuis des centaines voire des milliers d’années. Ses principes actifs se trouvent dans la racine de la plante, originaire d’inde. Le gingembre est efficace pour traiter différents symptômes comme les nausées, le rhume ou les maux de tête. Quelles sont ses propriétés pour la santé ?
Sommaire
Des propriétés anti-cancer et anti-vieillissement
Le gingembre contient une quarantaine de composés antioxydants efficaces pour protéger les cellules du corps des radicaux libres, impliqués dans le développement de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et responsables du vieillissement.
Il renferme également du gingérol, un antioxydant aux propriétés anti-inflammatoires qui aurait prouvé ses effets contre le cancer de la prostate.
Riche en cuivre, le gingembre cru participe à la formation de l’hémoglobine et du collagène. Sa consommation favorise la réparation des tissus dans l’organisme.
Des propriétés anti-nausées et anti-vomissements
Deux études ont révélé que la consommation de 0,5 g à 1,5 g de gingembre en poudre (sous forme de capsules ou dans la préparation de plats) est efficace pour traiter les nausées et les vomissements pendant la grossesse. Ce remède naturel pourrait également être utile en cas de mal des transports.
Du gingembre contre le diabète ?
D’après une étude scientifique, la consommation de 3g de poudre de gingembre par jour pendant 8 semaines diminuerait le taux de glycémie à jeun chez les individus atteints de diabète de type 2. Elle permettrait aussi d’améliorer la résistance à l’insuline.
Gingembre : quelles contre-indications ?
Le gingembre pourrait avoir un effet anticoagulant capable d’interférer avec certains médicaments, plantes ou suppléments, en augmentant leurs effets, c’est pourquoi si vous suivez un traitement il est recommandé de demander conseil à votre médecin avant d’en consommer régulièrement. Évitez d’en consommer après une hémorragie ou une opération chirurgicale.
De plus, le gingembre peut interférer avec des médicaments pour les maladies cardiovasculaires ou pour le diabète (action hypoglycémiante). Ces risques d’interaction sont théoriques et restent rarement observés chez des patients mais la précaution est de mise.
Source
Articles liés :