La naturopathie est une discipline holistique, autrement dit, elle prend en compte le patient dans son absolue globalité. Elle considère que l’homme est constitué de différentes parties, toutes connectées les unes aux autres. Une communication dans l’homme, mais aussi de l’homme avec son environnement. Cela signifie donc, in fine, qu’une atteinte du corps (maladie, fatigue, bien-être ou autres) ne peut pas être traitée ou interprétée sans tenir compte des différentes parties et du lien qu’elles entretiennent. Alessandra Moro Buronzo, naturopathe, rappelle dans son livre Mes astuces et conseils de naturopathe, les 4 corps de l’être humain et la façon dont il faut en prendre soin. On vous explique.
Sommaire
Le corps physique
Le corps physique d’une personne est finalement ce corps qui peut, lui, être touché, senti, vu. C’est notre corps médical, celui dont nous prenons conscience lorsque nous tombons malades, car il peut nous faire souffrir. Respecter les exigences que ce corps nous impose (bien manger, bien respirer, etc.) nous permet de bien vivre ou de mieux vivre.
Entretenir notre corps physique n’est en soi pas très compliqué. Il convient de suivre les règles d’hygiène habituelles :
- Avoir une activité physique régulière (sans trop en faire ou pas assez) ;
- Manger sainement ;
- Savoir se faire plaisir ;
- Avoir une bonne oxygénation (en évitant d’intoxiquer ses poumons par la cigarette ou la pollution) ;
Toutes ses recommandations sont à replacer dans un contexte personnel. Il faut faire ce que notre corps nous demande, sans jamais abuser des bonnes et des mauvaises choses.
Le corps mental
Ici, c’est de notre psychisme et de notre part émotionnelle dont il est question. Ce corps mental nous demande autant d’entretien que le précédent puisqu’un esprit agité et des pensées négatives peuvent aisément nous impacter. Nous pouvons facilement nous sentir malade, déprimé, fatigué sans que notre corps physique ne soit atteint. C’est en effet là tout le pouvoir de notre esprit : il peut attaquer notre santé sans laisser de traces visibles.
La règle principale : le repos ! Si le corps physique demande du repos pour se régénérer et reprendre des forces, il en est de même avec le corps mental. Accordez-vous des moments, des heures, ou même des jours de pause. Pratiquer la méditation ou partir en retraite pourrait vous faire le plus grand bien. De plus, il faut penser à prendre du recul sur le travail ou les environnements stressant. Au plus notre esprit sera submergé de stimuli et d’information, au moins il pourra se concentrer.
Enfin, mais cela semble évident à dire, bannissez les pensées négatives de votre vie ! Elles ont tendance à nous pousser vers le bas et consomment beaucoup d’énergie (pour des choses futiles). Alors, prenez du recul sur ce qui vous entoure et écoutez ce corps mental.
Le corps vital
Le concept de corps vital est peut-être le moins intuitif de tous. Il correspond à la quantité d’énergie que nous possédons tous. Cette énergie n’est pas mesurable, elle n’est pas tangible, malgré tout, elle est bel et bien présente. Nous pouvons notamment en faire l’expérience dans les moments où « ça ne va pas » et ce sans aucune raison. Nous pouvons aussi être bien et débordant de vie (après un bon repos) ce qui est me signe d’un corps vital en pleine forme.
L’entretien du corps vital va souvent de pair avec celui du corps mental. L’un comme l’autre demande du repos, un instant pour se ressourcer. Alors, n’hésitez jamais à prendre un bain de soleil ou à aller vous promener en forêt. Comme le rappel Alessandra Moro Buronzo, « suivez votre instinct et vos goûts : écoutez de la musique, visitez des musées, des expositions ou des villes d’art, peignez, sculptez, visionnez des films, lisez de poèmes ou des romans… » En bref, faites ce qui vous fait envie et ce qui va vous procurer du plaisir !
Le corps spirituel
Enfin, le dernier corps auquel nous devons veiller est le corps spirituel. Dans la philosophie naturopathe, l’homme possède « une dimension spirituelle qui donne un sens à son existence. » Sans pour autant tolérer le fanatisme ou le dogmatisme, il faut comprendre que chaque individu à le droit de s’orienter comme il le souhaite vers une croyance ou un autre. La liberté est finalement le grand principe à respecter.
Entretenir ce corps, c’est le laisser se ressourcer dans n’importe qu’elle croyance, foi ou activité de contemplation. En fait, pratiquez une activité qui vous procure un sentiment de bien-être et qui réveille en vous en une forme de conviction ou de ferveur.
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