in

Neuralink : La nouvelle technologie d’Elon Musk testée sur des cyber-cochons

neurolink-implant-cerveau-elon-musk
Crédits :Hartmut Kosig/ istock

Elon Musk n’en finit pas de faire parler de lui ! Le business man déjà bien connu à travers Tesla ou bien son projet Space X a présenté lors d’une conférence retranscrite en direct le 28 août la phase de test de son autre bébé : Neuralink. Cette puce électronique directement implantée dans le cerveau devait être testée en 2020 sur l’être humain. En attendant, nous avons eu l’occasion de faire la connaissance de deux cochons qui ont fait office de sujets tests ! 

Une puce intelligente censée guérir certaines maladies et « augmenter » notre cerveau

La star-up lancée en 2017 par le milliardaire a un beau projet : celui de guérir des maladies neurologiques telles qu’Alzheimer ou Parkinson. Mais Elon Musk voit encore plus loin. Il affirme que sa puce pourra permettre à terme de guérir les paralysies de la moelle épinière, de contrôler son téléphone portable par la pensée voire même de stocker sa mémoire pour pouvoir la réutiliser à sa guise !

Cette puce de la taille d’une pièce de monnaie est dotée de plus de 1000 fibres électrodes plus fines qu’un cheveu. Ces électrodes, reliées aux nerfs, serviraient à enregistrer et stimuler notre cerveau. Un peu à la manière d’une montre connectée en somme. Alimentée par une batterie, son autonomie serait de 24 h.

Alors évidemment, si le potentiel d’un tel objet semble vertigineux, certains pourraient s’alarmer des dérives qu’engendrerait la pose d’une telle puce. Au-delà d’une potentielle récolte de nos informations cérébrales, quid des conséquences directes sur notre santé ?

Elon Musk se veut rassurant. Pour étayer son argumentation, il a fait appel durant la conférence à deux invités un peu spéciaux.

Deux cochons ont servi de cobaye pour Neuralink

cochon-expérience-neuralink
Crédits: Cnet/ Youtube

Dorothy et Gertrude sont deux cochons dans lesquels Neuralink a été insérée. Dorothy, la première truie, avait subi successivement une « implantation » puis une « extraction » de la puce. Le but était de démontrer l’aspect bénin et réversible de l’opération.

La pose de la pose et son retrait ne nécessitera même pas de rendez-vous à l’hôpital ou d’anesthésie générale. En effet, tout sera géré par un robot chirurgien de précision.

Gertrude, la deuxième truie, nous a fait une démonstration des capacités de l’appareil. Alors qu’elle marchait sur un tapis roulant, la puce enregistrait l’activité neuronale lorsqu’elle actionnait ses pattes.

Vous restez un peu sur votre faim ? C’est le cas également de plusieurs scientifiques avançant que la puce Neuralink ne propose rien de spectaculaire scientifiquement parlant.

Une puce pas si révolutionnaire ?

Les recherches sur la stimulation cérébrale sont loin d’être récentes. En 1987, des patients atteints de la maladie de Parkinson étaient déjà traités par ce biais au CHU de Grenoble. Les électrodes évitaient les tremblements et représentaient une bonne alternative aux malades réagissant mal aux médicaments.

Pour ce qui est des prothèses, certaines avancées technologiques ont été spectaculaires ces dernières années. Des prothèses bioniques contrôlables par des handicapés à l’aide la pensée  ont par exemple déjà été inventées. Tout cela grâce à un implant cérébral.

Certains chercheurs vont même plus loin, développant des prothèses ne nécessitant même pas d’implants.

Mais les scientifiques le concèdent, Neuralink permet de gagner en miniaturisation, en précision. La présentation d’Elon Musk servait surtout à préparer le futur, les premiers essais cliniques sur l’homme rentrant en négociation.