La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative caractérisée par la destruction des neurones à dopamine de la zone dite de “la substance noire”. Neurones qui contrôlent les mouvements. Ce déséquilibre provoque l’apparition de tremblements et d’une rigidité musculaire.
Les troubles liés au Parkinson apparaissent le plus souvent vers 50 ans à 70 ans. À l’échelle mondiale, 300 000 personnes sont diagnostiquées chaque année.
En France, l’âge moyen de détection de la maladie de Parkinson est de 57 ans. Les symptômes peuvent être confondus avec le vieillissement normal de la personne mais plus le temps passe, et le diagnostic devient évident. Au moment où les premiers symptômes se manifestent, on estime que de 60 % à 80 % des cellules nerveuses de la substance noire seraient déjà détruites. Ainsi, lorsque les symptômes apparaissent, la maladie a déjà en moyenne 5 à 10 ans d’évolution. On estime qu’à 65 ans, une personne sur 100 serait atteinte, et 2 personnes sur 100 seraient atteintes à 70 ans et plus.
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Quelles sont les causes de la maladie de Parkinson ?
Des signes avant-coureurs peuvent apparaître. Souvent, il s’agit de fragilité, de difficultés à se concentrer, voire d’entrée dans un état dépressif. Un signe difficile à reconnaître est pourtant alertant : la taille d’écriture qui devient de plus en plus petite.
Le diagnostic repose sur l’examen des symptômes et la prise en compte de l’état général du patient. Aucune analyse de sang n’est réalisée. Des examens types scanner ou IRM du cerveau peuvent être pratiqués au cas par cas.
Les causes réelles de la maladie de Parkinson sont encore mystérieuses, mais deux facteurs retiennent l’attention des chercheurs :
- L’hérédité : plusieurs formes rares et héréditaires ont été constatées mais elles ne concernent que quelques familles de patients ;
- Les facteurs environnementaux : l’exposition importante et prolongée à des produits chimiques (pesticides, solvants) peuvent déclencher la maladie, mais ne peuvent constituer à eux seuls la seule cause de la pathologie.
Comment se traduit-elle ?
La maladie de Parkinson se traduit souvent par :
- Des difficultés de pensée : des troubles cognitifs se produisent généralement dans les derniers stades de la maladie ;
- Des troubles de l’humeur : les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent souffrir de dépression. D’autres troubles tels que l’anxiété ou la perte de motivation peuvent s’y ajouter ;
- Des problèmes de déglutition ;
- Des troubles du sommeil : les malades se réveillent fréquemment la nuit, se réveillent tôt ou s’endorment pendant la journée ;
- Des problèmes d’incontinence ;
- De soucis de constipation principalement dus à un tractus digestif plus lent ;
- Un changement de la pression artérielle, avec des vertiges ou des étourdissements ;
- Des troubles de l’odorat : difficulté à identifier ou différencier certaines odeurs;
- De la fatigue ;
- Des douleurs soit dans des zones spécifiques du corps, soit dans tout le corps;
- Une dysfonction sexuelle : certains patients rapportent une diminution du désir ou de la performance sexuelle.
Est-ce que des traitements existent ?
Des traitements médicamenteux visant à pallier le manque de dopamine peuvent être prescrits. Dans d’autres cas, une opération chirurgicale qui consiste en une stimulation cérébrale profonde (implantation d’électrodes dans le cerveau) peut être réalisée.
Quelques fois, des effets secondaires surviennent : nausées, vomissements, dyskinésies, troubles du comportement avec survenue de phénomènes d’addictions, hypersexualité, grignotage…
En outre, une rééducation physique et orthophonique est un complément essentiel du traitement de la maladie de Parkinson.
Sachez enfin que les traitements évoluent dans le temps et d’une personne à l’autre. Ils permettent d’améliorer la qualité de vie des malades mais n’arrêtent l’évolution de la maladie.
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