D’après un article paru en octobre 2016 dans le Journal du CNRS et rédigé par Barbara Demeneix, biologiste et endocrinologue lauréate de la médaille de l’innovation du CNRS en 2014, les perturbateurs endocriniens pourraient interférer avec notre développement cérébral et nos capacités intellectuelles. Alors que les produits chimiques sont présents partout dans notre vie quotidienne, c’est un véritable problème de santé publique qui se dessine à l’horizon !
Les effets des perturbateurs endocriniens sur le cerveau
Différentes études et recherches médicales sont menées depuis 2001 et montrent que cette perturbation endocrinienne comporte de réels effets négatifs sur les capacités intellectuelles de l’Homme et sur la biodiversité. Les scientifiques ont remarqué une baisse de QI et une augmentation des maladies neuro-développementales au sein de plusieurs populations.
Un coût énorme pour la santé publique
Etant donné que ces perturbateurs endocriniens se retrouvent dans la nature par la force des choses, et notamment dans notre eau du robinet, leur impact sur l’environnement et la biodiversité est très difficile à estimer. Toutefois, Barbara Demeneix semble penser que leur absorption quasiment automatique par le corps humain exacerbe “sans doute” les prédispositions génétiques.
En 2015, avec cinq autres chercheurs américains et européens, la biologiste a publié une étude qui évalue le coût économique en Europe des effets de trois de ces produits chimiques (pesticide organophosphate, retardateur de flamme et plastifiant) en lien avec la baisse de QI et l’augmentation des maladies neuro-développementales. Ils en ont sont arrivés à un coût de 157 milliards d’euros par an, uniquement pour ces trois produits !
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