Le purpura thrombopénique immunologique est une maladie du sang auto-immune. Elle est rare et bénigne mais nécessite un suivi médical. Le purpura se manifeste notamment par une diminution du taux de plaquettes sanguines et les symptômes ne sont pas faciles à déceler.
Sommaire
Qu’est-ce que le purpura ?
Le purpura touche davantage les enfants de moins de 10 ans et les femmes. Il provoque une diminution de la production de plaquettes par la moelle osseuse. Or, ces plaquettes sanguines sont indispensables à la coagulation sanguine. Le taux normal de plaquettes dans le sang est estimé entre 150.000 et 400.000/mm3 de sang. Lorsqu’il descend en-dessous de 100.000/mm3 de sang, il peut s’agir d’un purpura ou d’une autre maladie du sang.
Quels sont les symptômes du purpura ?
Pendant longtemps, le purpura peut ne manifester aucun symptôme. La plupart du temps, son diagnostic est réalisé par hasard dans le cadre d’un bilan sanguin.
Lorsque le nombre de plaquettes passe sous le seuil critique de 30.000/mm3 de sang, les premiers symptômes de problèmes de coagulation sanguine apparaissent :
- bleus, ecchymoses,
- taches rouges sur la peau (pétéchies),
- saignements du nez ou des gencives.
Comment est-il diagnostiqué ?
Pour confirmer le diagnostic de purpura, le médecin recommande habituellement un myélogramme. Cet examen permet d’analyser la moelle osseuse suite à une ponction sous anesthésie locorégionale. Si la moelle osseuse est normale, le diagnostic du purpura sera privilégié.
Purpura : quel traitement ?
Chez l’enfant, la majorité des purpuras guérissent naturellement. Mais chez l’adulte, le purpura peut évoluer et doit être suivi médicalement. Un traitement à base de corticoïdes peut être proposé au patient en fonction de son taux de plaquettes, de son âge et de l’importance du syndrome hémorragique. Si les hémorragies deviennent sévères, des transfusions plaquettaires pourront être préconisées.
En cas de taux peu élevé de plaquettes, il est ainsi recommandé d’éviter les activités physiques entraînant des traumatismes et favorisant l’hémorragie. Attention également à demander conseil à votre médecin si vous avez besoin de prendre certains médicaments (anticoagulants, aspirine, anti-inflammatoires…)
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