Vous rentrez chez vous, éreinté par une journée de travail, et qui est là pour vous accueillir ? Une énorme boule de poil de réconfort sur pattes. Vous vous empressez de le prendre dans vos bras et de plonger votre tête dans cette fourrure duveteuse. Et tandis que vous lui grattez affectueusement le ventre, vous vous laissez bercer par les doux ronronnements de plaisir de votre chat. Ça y est, vous allez mieux. Eh bien sachez que cette sensation de plénitude possède un nom : il s’agit de la ronronthérapie.
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Qu’est-ce que la « ronronthérapie » ?
Le terme est aujourd’hui une appellation contrôlée (oui, un peu comme le vin) provenant d’un vétérinaire toulousain. Il s’agirait ni plus ni moins qu’une observation des bienfaits du ronronnement sur notre santé ! De manière générale, avoir un chat est excellent pour la santé !
Leurs ronronnements nous apaisent
Lorsque le chat ronronne, il émet des vibrations à basse fréquence entre 20 et 50 hertz. Ces vibrations agiraient comme un véritable médicament, sans les effets secondaires qui y sont associés. La raison ? Ces vibrations seraient captées par des terminaisons nerveuses situées sous notre peau. La transmission de cette information au cerveau provoquerait le déclenchement d’endorphines, l’hormone du plaisir.
Chez les personnes possédant un chat chez eux, des études notent une diminution des risques de maladies cardiovasculaires. Les ronronnements auraient donc pour effet de faire baisser notre tension artérielle ainsi que notre stress.
Ils nous remontent le moral
En effet, un sondage datant de 1981 effectué sur des personnes âgées abondait en ce sens. Une immense majorité d’entre eux (plus de 80 %) ont affirmé que la présence d’un chat les rendait moins tristes tandis que 65 % disaient que s’occuper d’un chat leur procurait bien-être et réconfort. Dans plusieurs hôpitaux, il est par exemple possible de garder son chat près de soi, même pendant la nuit.
Les ronronnements pourraient guérir les blessures ?
C’est en tout cas ce que revendique Véronique Aïache, une journaliste française spécialisée dans la santé, en se basant sur une étude américaine datant des années 60. Cette dernière observait que grâce au ronronnement, le chat avait la capacité de se remettre plus vite d’une blessure qu’un autre animal. Elle affirme donc que les vibrations des ronronnements pourraient, chez l’homme, accélérer la cicatrisation des os par exemple.