C’est fou à croire, mais qui vous êtes et ce que vous faites influence la personnalité de votre chat. C’est du moins ce que rapporte cette récente étude britannique publiée dans Plus One. Mais alors, dans quelle mesure ce méchant félin qui vous attaque les mollets au matin est-il influencé par votre personnalité ?
Sommaire
L’étude
Lauren Finka, Joanna Ward, Mark Farnworth et Danil Mills des universités de Nottingham Trent et de Lincoln ont publié les résultats de leur étude récemment. Celle-ci avait pour but de mettre en avant un fait étonnant : la similitude entre l’impact d’un parent sur son enfant et celle d’un maître sur son chat.
En tout, ce sont 3 331 personnes qui ont été interrogées par sondages et questionnaires. Les chercheurs ont demandé à ces participants de décrire leurs animaux (race, poids, santé, comportement). Puis, par questionnaire, les traits de personnalités ont été mesurés, afin d’évaluer leur :
- Tolérance ;
- Conscience ;
- Extraversion ;
- Névrosisme ;
- Franchise.
D’après les résultats des chercheurs, nous pouvons conclure que notre façon d’être l’influence, notre bête à poil. Mais pourquoi ?
Mon chat, mon enfant
Lauren Finka, de l’Université Nottingham Trent, co-autrice de l’étude explique que « de nombreux propriétaires considèrent leur animal de compagnie comme un membre de la famille et nouent des liens sociaux étroits avec eux. » Or il a été prouvé dans de nombreuses études que notre façon d’être avec notre entourage familial avait un impact positif ou négatif sur eux.
Cela est particulièrement vrai chez les enfants. Ceux-ci, par différents processus d’identifications, vont nous imiter, nous adultes et/ou parents. C’est ainsi que notre personnalité pourra agir sur eux en les rendant finalement un peu comme nous.
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Ce chat, c’est tout moi
Comme le rappelle Mark Farnworth, professeur de l’Université de Nottingham Trent, et auteur de l’étude : « De plus en plus, nous apprenons que le bien-être des animaux de compagnie dépend de la nature sous-jacente du propriétaire, et pas simplement de leurs décisions et comportements conscients. » Par là, nous pouvons donc comprendre que ce que nous faisons agit sur nos animaux et c’est notamment le cas de notre personnalité sur la leur.
Les chercheurs ont montré que les propriétaires avec un haut niveau en névrosisme indiquaient souvent que leurs chats avaient des problèmes comportementaux, « affichant des styles de comportements plus agressifs et anxieux / craintifs, plus de comportements liés au stress ». Ces chats ont également tendance à être plus gros que les autres, voir en surpoids (comme Garflied et son maître par exemple).
Les propriétaires avec de hauts niveaux d’extraversion avaient tendance à laisser leurs chats sortir dehors sans surveillances. Quant aux maîtres avec des degrés importants de satisfaction, eux, rapportent le plus souvent avoir des chats agressifs avec un poids normal.
Ce sont les propriétaires de chat avec un haut niveau de conscience (les maîtres très consciencieux, calmes et organisés) qui ont les compagnons les « moins anxieux / craintifs, agressifs, distants / évitants, mais plus grégaires. »
Et vous, comment est votre chat ?