En France, 11 vaccins sont obligatoires pour les enfants depuis le 1er janvier 2018. Si certains Français demeurent méfiants vis-à-vis de la vaccination, il n’en reste pas moins que les femmes qui souhaitent enfanter doivent l’être. À la fois pour leur santé et pour celle du bébé à venir.
Depuis quelques mois, les vaccins contre la poliomyélite (DTP), la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rubéole, les oreillons et la rougeole (ROR) sont imposés aux jeunes enfants. Sans cette vaccination, ils ne peuvent être admis en crèche, ni entrer à l’école maternelle ou primaire.
Pourquoi la vaccination est importante chez les femmes enceintes
Une femme qui désire un enfant doit être vaccinée ou immunisée au minimum contre la rubéole, la coqueluche et la varicelle. Ces trois pathologies peuvent être extrêmement risquées, autant pour le bébé que pour la mère.
La rubéole
En cas de contamination par le virus de la rubéole au cours de la grossesse, la vie et le bien-être de l’enfant sont en jeu. Une telle contamination peut conduire à :
- Des malformations ;
- Des problèmes de vision ;
- Un déficit auditif ;
- Un retard mental.
Lors d’un projet de grossesse, la mère doit donc être vaccinée, ou du moins, être en possession d’anticorps résistants au virus de la rubéole.
Les professionnels de santé recommandent d’attendre un mois après la vaccination, avant tout projet de grossesse.
La coqueluche
Considérée longtemps comme une maladie infantile, les professionnels alertent aujourd’hui sur les possibilités pour les adultes de développer la coqueluche. Elle est, en effet, la première cause de décès par infection bactérienne chez les nouveaux-nés de moins de 3 mois. De plus, dans un cas sur deux, la contamination provient de l’un des parents.
Il est donc vital pour l’enfant de moins de 6 mois que les personnes en contact fréquent avec lui (parents, grands-parents, etc.) soient vaccinées.
La varicelle
Le virus de la varicelle est extrêmement connu pour ses boutons causant de fortes démangeaisons sur l’ensemble du visage et du corps. Lors de la grossesse, une mère porteuse du virus peut le transmettre à l’enfant qui naîtra avec une forme grave de la maladie : la varicelle fœtale et/ou néonatale.
Il est ainsi conseillé aux femmes d’être vaccinée, ou de rechercher des traces d’anticorps résistants au virus avant la grossesse.
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La vaccination durant la grossesse
De manière générale, il est préférable d’attendre la naissance de l’enfant pour se faire vacciner. Il existe toutefois des cas particuliers urgents, comme :
- Le contexte épidémique d’une zone visitée ou d’une zone de vie ;
- Le risque professionnel de la mère ou de l’entourage ;
- Un séjour en zone à risque ;
- Une zone d’endémie (dans ce cas, pensez à vous faire vacciner contre la fièvre jaune).
Il faut éviter l’inoculation d’un vaccin vivant atténué (comme celui du ROR et de la varicelle) durant la période d’aménorrhée. Elle ne constitue néanmoins pas une indication d’interruption de grossesse en cas de vaccination inopportune.
Il est toutefois possible de se faire vacciner durant la grossesse, et ce, sans risque. Par exemple, la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chez les femmes enceintes, peu importe le stade de grossesse.
Lorsque vous pensez à un projet de grossesse, prenez contact avec un spécialiste. Votre médecin vous donnera toutes les réponses à vos questions sur la vaccination.
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