La maladie de Kawasaki est une pathologie qui touche les enfants. Présent particulièrement dans les populations asiatiques, son origine est encore mystérieuse. Elle se caractérise par l’apparition une forte fièvre, l’apparition de ganglions et une desquamation de la peau. Si elle n’est pas soignée à temps, elle peut provoquer un anévrisme.
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Quelles sont les causes de la maladie de Kawasaki ?
La maladie de Kawasaki frappe tout le long de l’année dans divers endroits du monde. Elle survient le plus souvent en hiver ou au printemps. Pour autant, l’origine de cette maladie infantile demeure inconnue. Deux hypothèses sont néanmoins évoquées. La première, la plus probable et solide, attribue la cause de la maladie de Kawasaki à un agent infectieux. Ce dernier serait responsable de l’hypersensibilité du malade ainsi que de la réponse immunitaire anormale de l’enfant, ce qui causerait ces symptômes.
L’autre hypothèse est beaucoup moins prise au sérieux : l’infection serait causée par un micro-organisme sécrétant des toxines « super antigéniques ».
Toutefois, les chercheurs s’accordent à dire que la génétique a quelque chose à jouer dans tout cela. En effet, la maladie est beaucoup plus présente dans les populations asiatiques.
Quels en sont les symptômes ?
Les enfants atteints de la maladie de Kawasaki présentent un mauvais état général. Leurs symptômes sont les suivants :
- Une forte fièvre, plus de 38 °C, qui survient de manière inexpliquée pendant au moins 5 jours et contre laquelle les antibiotiques ne semblent pas efficaces.
- Avec la fièvre apparaît souvent une conjonctivite
- Des ganglions peuvent gonfler sur le corps de l’enfant
- La langue prend une couleur framboisée
- Certaines zones du corps sont atteintes d’érythème (une lésion dermatologique) et de desquamation : la couche superficielle de l’épiderme a tendance à partir. Les zones bien souvent concernées sont les organes génitaux, la plante des pieds ou la paume des mains.
Comment traiter cette maladie ?
Il est important que le traitement soit administré rapidement, dès les premiers jours de l’apparition des symptômes. Par exemple, un nourrisson atteint par certaines formes de la maladie de Kawasaki présente un risque élevé d’anévrisme de l’artère coronaire.
De plus, le diagnostic doit être effectué par un cardiologue pédiatrique expérimenté ou un rhumatologue. L’objectif premier du traitement est de prévenir l’inflammation de l’artère coronaire. Pour ce faire, des immunoglobines par voies intraveineuses ainsi que de l’aspirine peuvent être administrées.
