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Accident vasculaire cérébral : causes, symptômes et traitement

accident vasculaire cérébral
© utah778 / iStock

L’accident vasculaire cérébral (AVC) se caractérise par une défaillance de la circulation sanguine qui affecte le cerveau, suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin qui provoque la mort des cellules nerveuses. En effet, elles sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leur bon fonctionnement. 

L’Organisation mondiale de la santé estime à 6,2 millions le nombre de décès imputables à ce déficit neurologique. Les malades sont généralement des personnes ayant de mauvaises habitudes alimentaires, un manque d’activité physique et une consommation de tabac.

Les trois quarts des AVC surviennent chez des personnes de 65 ans et plus. Les femmes sont davantage touchées par ces accidents, notamment en raison de leurs hormones, des grossesses et de l’accouchement qui augmenteraient les risques à plus long terme.

  • L’AVC représente la 3ème cause de mortalité chez l’homme et la 1ère chez la femme ;
  • Chaque année, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC, plus de 110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent.
  • Entre 2008 et 2014, le nombre de patients hospitalisés pour AVC a augmenté de 13,7% ;
  • L’augmentation du nombre d’AVC avant 65 ans est plus importante chez les femmes (+17,7 %) que les hommes (+12,2 %) ;
  • L’AVC est la première cause nationale de handicap acquis de l’adulte : plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles d’AVC.

Quelles sont les causes de l’accident vasculaire cérébral ?

La formation de plaques de lipides sur la paroi des vaisseaux sanguins, demeure la principale cause du déclenchement des AVC.
L’hypertension, le tabac, l’obésité, la sédentarité, le stress, l’excès d’alcool, jouent également un rôle important dans le déclenchement d’un AVC.
Enfin, l’anévrisme (gonflement d’une petite section d’artère) peut générer un accident vasculaire cérébral.

cerveau AVC
© iStock

Quels sont les signes précurseurs de l’AVC ?

Une série de troubles liés à l’accident vasculaire cérébral a été établie :

  • Étourdissements et perte soudaine de l’équilibre ;
  • Engourdissement, perte de sensibilité ou paralysie du visage, d’un bras, d’une jambe ou d’un seul côté du corps ;
  • Confusion, difficulté soudaine à s’exprimer ou à comprendre ;
  • Perte soudaine de la vue ou vision trouble dans un seul œil ;
  • Mal de tête subit, d’une intensité exceptionnelle, accompagné parfois de vomissements.

Comment réagir devant de tels signes ?

Deux personnes sur trois qui subissent un AVC ne sont pas prises en charge à temps pour recevoir un traitement approprié. Si vous constatez l’un des cinq signes énoncés ci-dessus, appelez le 15 depuis un téléphone fixe ou le 112 d’un téléphone portable.

Dans l’attente des secours, allongez le malade avec, si possible, un oreiller sous la tête et notez l’heure de survenue des premiers signes de l’AVC. Si vous pouvez le faire rapidement, regroupez les ordonnances et les derniers examens de sang du malade.
Ne donnez ni à boire, ni à manger, ni de médicaments ou d’injection à la personne souffrante, même s’il s’agit d’un traitement habituel.

Qui sont les personnes à risque ?

Certaines personnes peuvent être davantage sujettes à l’AVC. À savoir :

  • Les personnes ayant eu un mini-AVC (obstruction d’une artère cérébrale ne soit que temporaire et qu’elle se résorbe naturellement, sans laisser de séquelles) ou ayant déjà vécu un AVC ;
  • Celles atteintes d’un trouble cardiaque ou ayant un infarctus du myocarde.
  • Les diabétiques ;
  • Les patients souffrant de migraines récurrentes ;
  • Les personnes atteintes d’apnée du sommeil ;
  • Les personnes ayant un nombre élevé de globules rouges dans le sang ;
  • Les personnes dont un proche parent a été atteint d’un AVC.

Existe-il un traitement contre les accidents vasculaires cérébraux ?

Il s’agit de minimiser les dommages du cerveau : pour cela, il est obligatoire de rétablir la circulation sanguine. Un seul médicament vise à réduire les lésions irréversibles : un activateur du plasminogène tissulaire, une protéine du sang qui aide à dissoudre les caillots rapidement (en une heure ou deux). Mais pour être efficace, le médicament doit être injecté par voie intraveineuse dans les toutes premières heures qui suivent l’AVC.

Les professionnels administrent ensuite des anticoagulant afin de prévenir la formation de nouveaux caillots et limiter la taille de ceux déjà formés.

Une hospitalisation peut être envisagée par l’équipe médicale, dans le but de nettoyer les parois du cerveau atteintes.

Source : Ameli

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