Beaucoup d’hommes connaissent ou ont connu des problèmes d’érection. Loin d’être isolée, la dysfonction érectile ne fait pas de distinction d’âge ou de position sociale. Elle n’est d’ailleurs pas forcement due à un problème de santé. En effet, des facteurs émotionnels ou environnementaux peuvent parfois en être la cause. La caractéristique commune a tous ces hommes : des sujets jeunes (moins de 45 ans de manière générale) qui ont des érections matinales rigides et normales lors de la masturbation, mais qui n’arrivent pas à les maintenir lors d’un rapport. Nous allons donc dans cet article faire un point sur cinq facteurs d’ordre psychologique qui jouent un rôle dans ce type de problème.
Sommaire
1. La peur de ne pas être assez performant accentue les troubles de l’érection
Cause très fréquente, elle concerne des hommes qui ont peur de ne pas satisfaire leur partenaire ou de ne pas être désirables. La crainte de ne pas avoir une érection suffisante est aussi au centre du problème et conduit à un repli sur soi et à une incapacité d’envisager la relation intime. Le couple peut alors se fracturer et un mur d’incompréhension se créer.
2. Le rythme de vie trop soutenu fait baisser la libido
La vie moderne et son lot de stress peut être la cause de problèmes d’érection. Les emplois du temps à rallonge, les trajets domicile/travail de plus en plus longs et les contraintes horaires sont autant d’éléments qui ne sont pas en faveur d’une vie sexuelle épanouie. L’impact sur la libido se fait vite ressentir, une perte de désir s’en suit et l’homme n’est alors tout simplement plus capable d’avoir une érection satisfaisante.
3. La routine du couple casse une dynamique sexuelle
Une fois la passion du début des relations passée, une certaine routine peut s’installer au fil du temps. Elle se traduit par une sorte de conditionnement du désir où l’acte est automatisé et perd de sa substance. Le manque de communication, la jalousie, les déceptions ou les conflits internes sont par ailleurs autant de cailloux dans la chaussure d’une vie de couple épanouie.
4. La perte de libido et la dépression comme facteurs de dysfonction érectile
Pour une personne atteinte de dépression, le manque de confiance en soi, la fatigue, les mauvaises habitudes alimentaires et un sommeil insuffisant accentuent les problèmes d’érection. La libido est touchée et cela devient vite un cercle vicieux.
Le manque de libido peut aussi être causé par des problèmes dans la relation amoureuse ou le stress. La communication, qu’elle soit à l’intérieur du couple ou avec des professionnels, est la clef pour retrouver une vie sexuelle épanouie.
5. L’attitude de la partenaire nuit à une bonne érection
Lorsque la vie de couple se délite, la femme a souvent tendance à penser que cela a un lien avec elle : elle ne se sent plus désirable, elle se croit en compétition avec une autre… tous les scénarios se font alors dans sa tête. Elle a tendance à accabler son partenaire, cherchant maladroitement des explications et blessant l’être aimé, ce qui renforce la peur de l’homme et sa difficulté à réenvisager une relation sexuelle “normale”.
De manière générale, ce dysfonctionnement disparaît avec du temps, de l’amour et certains changements dans le mode vie. Une pathologie chronique est avérée au bout de trois mois troubles érectiles continus. Des remèdes naturels peuvent aider en première intention, accompagnés d’une prise en charge psychologique ou de médiation de couple afin de saisir les différentes facettes du problème. D’autres solutions existent également dans un second temps : consultations, traitements médicamenteux, injections, implants ou ondes.
Sources:
- Solutions urologiques et causes psychiques
- Entraide face à l’impuissance
- Impuissance et psychologie