En été, les tout-petits sont vulnérables. Pour éviter tout risque de déshydratation et/ou d’insolation, on adopte quelques réflexes indispensables pour protéger la santé de nos enfants. Voici 6 conseils pour que la sortie au bord de l’eau ou à la piscine se déroule sans encombre.
La chaleur de l’été peut se révéler inquiétante pour les parents de jeunes enfants. En effet, en juillet et août, les risques liés au soleil ne sont pas exclus, surtout lorsqu’ils s’ajoutent aux dangers de la baignade.
Lire aussi : Première baignade : les 5 gestes à adopter
Sommaire
1. On évite les heures les plus chaudes
En été, le soleil atteint son zénith aux alentours de 14 heures. Les rayons solaires sont alors très dangereux, car ils tombent verticalement. Afin de ne prendre aucun risque avec un bébé, on évite de sortir entre 12 heures et 16 heures. Même sous un parasol, votre enfant ne sera pas correctement protégé, car certains UV traversent les toiles. La meilleure solution ? Investir dans une tente anti-UV.
2. On rafraîchit notre enfant après le repas
Cette idée reçue a la vie dure. Une rumeur explique, qu’en effet, il faut attendre au moins deux heures après le repas pour se plonger dans l’eau et se rafraîchir. Aucune étude n’a prouvé que cette croyance était vraie : la digestion – et l’hydrocution qui en serait la conséquence – n’est pas impactée par une baignade. L’hydrocution survient lorsque le baigneur, qui s’est exposé de longues minutes au soleil, entre rapidement dans l’eau froide. Pour l’éviter, on se mouiller progressivement (en dehors de la plage 12h-16h bien entendu). C’est la même chose pour les jeunes enfants, on n’oublie pas le chapeau et on les trempe dans l’eau quelques instants.
Par ailleurs, on pense à hydrater régulièrement les petits. D’autant plus, si l’été est caniculaire.
3. … Mais pas trop longtemps
Rappelons qu’un enfant a une surface corporelle deux fois plus importante par rapport à son poids qu’un jeune adulte. Il se refroidit donc beaucoup plus vite. Afin que bébé ne prenne pas froid dans l’eau, on vérifie qu’il n’ait pas la chair de poule, tremble ou claque des dents. On fait aussi attention à ses lèvres et à sa peau : si elle devient froide et bleue, on le sort de l’eau et on le sèche immédiatement.
4. On bannit la bouée en plastique
La classique bouée en plastique est très peu sécuritaire. Qualité aléatoire, risque de crevaison, taille non adaptée, les pédiatres recommandent de vêtir bébé d’un maillot de bain flotteur et de bouées “puddle jumper”. Cette bouée, composée de deux brassards et d’une bouée ventrale, est dotée d’une boucle en plastique dorsale que l’enfant ne peut retirer seul. On l’équipe alors de cette brassière flottante dès qu’il se met à jouer près des vagues.
5. On impose les lunettes de soleil
Selon une enquête réalisée par mpedia, le site de conseils créé par l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA), seule la moitié des parents protègent les yeux de leurs enfants avec des lunettes de soleil. Or, leurs yeux sont très fragiles en raison de la perméabilité du cristallin aux UV.
Dès le plus jeune âge, même par temps couvert, on impose à nos enfants le port de solaires. On choisit, avec eux, une monture adaptée aux tout-petits, avec des verres résistants de catégorie 3 ou 4 et portant la norme Communauté européenne.
6. On protège les enfants avec des vêtements clairs, couvrants et aérés
La totalité des parents ayant répondu à l’enquête affirment protéger la peau de leur enfant avec de la crème solaire. Sauf que la plupart des Français l’utilisent en remplacement des deux principales protections : l’ombre et les vêtements amples et clairs qui réfléchissent les UV.
On crème les enfants juste avant et juste après la baignade. On préfère, en outre, une crème solaire bio qui ne contient pas de filtres chimiques et ni de minéraux peu efficaces (ils protègent durant une trentaine de minutes après l’application). Enfin, ces produits issus de l’industrie chimique sont néfastes pour l’environnement.
Lire aussi notre article : Les crèmes solaires waterproof le sont-elles vraiment ?
Source