Tout le monde a des fantasmes, ils sont essentiels à une vie sexuelle épanouie. Le fantasme sexuel est une création mentale, une pensée érotique qui permet de déclencher une excitation sexuelle. Voici 7 questions et 7 réponses sur les fantasmes !
Sommaire
1) Qu’est-ce qu’un fantasme sexuel ?
Un fantasme peut être visuel ou auditif, c’est-à-dire consister à imaginer un geste, un comportement ou un scénario érotique. Il peut aussi représenter des souvenirs érotiques ou la projection d’une situation excitante dans le futur.
Les fantasmes peuvent être naturels et simples, ce ne sont pas forcément des scénarios complexes. Par exemple, une femme peut fantasmer sur les épaules musclées d’un homme et cela peut suffire à déclencher l’excitation sexuelle.
2) Est ce que tout le monde fantasme ?
Oui car il est normal d’avoir des fantasmes, ceux-ci sont indispensables à une sexualité épanouie. Par contre, tout le monde n’a pas les mêmes fantasmes. Entre hommes et femmes et même entre personnes de même sexe, les fantasmes ne se ressemblent pas souvent, à l’image de la personnalité unique de chacun.
Si une personne pense qu’elle n’a pas de fantasme, elle peut souffrir de dépression ou d’un blocage sexuel. L’éducation ou un traumatisme peut en être à l’origine.
3) Les fantasmes doivent-ils être réalisés ?
D’après les sexologues, les fantasmes ne doivent pas forcément être réalisés, car leur rôle relève de l’imaginaire pour provoquer l’excitation sexuelle et permettre à la sexualité d’être plus libérée.
La réalité est souvent moins excitante que ce que l’on avait imaginé dans le fantasme. De plus, une fois réalisé, il y a peu de chances pour qu’il provoque les mêmes effets donc il faudra probablement “changer” de fantasme ou en inventer un nouveau.
Parfois, le fantasme peut être violent et bloquer la personne qui a voulu le tester.
Nos fantasmes, tout comme nos pensées, n’ont pas tous vocation à être réalisés, un certain cadre moral, politique, jurdique,… doit être respecté.
Quand on veut réaliser un fantasme, celui-ci devient une envie, un désir. Or, il faut bien faire la différence entre désir et fantasme.
4) Faut-il parler de ses fantasmes à son partenaire ?
Les fantasmes sont très intimes et propres à chacun, et il n’est pas facile d’en parler avec son partenaire, surtout lorsqu’ils sortent de l’ordinaire. Chacun a besoin d’un jardin secret, même en couple, personne n’est obligé de partager ses fantasmes, du moins pas en totalité. Vous pouvez décider d’en partager une partie ou rien du tout ! Pensez d’abord à l’effet que sa révélation pourrait avoir sur l’autre.
5) Si l’autre me parle des siens, dois-je partager les miens?
Si votre partenaire vous parle de ses fantasmes, cela montre qu’il a confiance en vous. Toutefois, cela ne vous oblige pas à parler des vôtres si vous n ‘en avez pas envie. Vos fantasmes vous appartiennent, comme votre corps, c’est donc à vous seul(e) de décider de les partager ou pas.
6) Avoir le même fantasme c’est manquer d’imagination ?
Chaque personne fait presque toujours le même type de fantasmes. Dès l’instant où ce ou ces fantasmes suffit/sent à provoquer l’excitation sexuelle chez cette personne, elle ne ressent pas le besoin de fantasmer sur autre chose. Il peut s’agir de voyeurisme, d’exhibitionnisme, de jeux de rôles, de situations particulières, de soumission ou de domination, etc.
En général, nos fantasmes sont liés à nos premières expériences sexuelles, qui ont laissé des marques dans notre mémoire. Ce n’est donc pas l’imagination mais notre propre histoire qui “limite” nos fantasmes.
7) Est-ce normal de ne fantasmer qu’en dehors des relations sexuelles ?
Encore une fois, les fantasmes sont propres à chacun et interprétés et vécus de manière différente selon les personnes. Certaines ont besoin de faire appel à leurs fantasmes juste avant ou pendant leurs relations sexuelles, d’autres ne ressentent pas ce besoin à ce moment là car elles ressentent suffisamment de désir sexuel et la stimulation imaginaire n’est pas nécessaire.
Les fantasmes améliorent la qualité des relations sexuelles. Quand l’autre n’est pas présent, on peut penser à ce que l’on aimerait faire quand il ou elle sera de retour le soir, cela active le désir.
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