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Greffe de cheveux : tout savoir sur cette procédure et les risques

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© iStock

La chute de cheveux est un phénomène naturel qui nous affecte tous. Cependant, lorsqu’elle est plus marquée, la perte de densité capillaire peut nuire à la confiance en soi, créant parfois de gros complexes. Face à l’alopécie androgénique (ou calvitie), il est toutefois possible d’avoir recours à une greffe capillaire. Les techniques d’implantation ont en effet beaucoup évolué au fil du temps et peuvent ainsi garantir un résultat rapide et indétectable ainsi qu’un rendu naturel. Il convient néanmoins de bien s’informer avant de se lancer. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette procédure.

Les deux principaux types de greffes

La technique de FUE (extraction d’unités folliculaires) est la plus connue et est réalisée sur un cuir chevelu entièrement ou en partie rasé. Elle consiste à aspirer les greffons et à les repiquer à leur nouvel emplacement à l’aide d’un injecteur ou d’une aiguille. Préférable en cas de calvitie moins importante, elle présente l’avantage d’être plus rapide et discrète en plus de permettre un rétablissement plus rapide. La greffe en bandelette (ou FUT) n’implique quant à elle pas de rasage et est donc souvent préférée pour les femmes bien qu’elle soit aussi tout indiquée en cas de calvitie plus marquée. On va ici prélever un fragment de cuir chevelu qui sera ensuite découpé en micro-greffes avant le repiquage.

Dans les deux cas, la greffe de cheveux est effectuée sous anesthésie locale, et constitue une chirurgie superficielle et généralement bien tolérée. Le choix se fait donc en fonction des besoins de chaque individu ainsi que de leur âge, leur sexe, leur type de cheveux, etc. Il faut ensuite patienter neuf à douze mois pour une repousse définitive des cheveux greffés au niveau des zones dégarnies. Il est par ailleurs fréquent et normal que les cheveux greffés tombent au début avant de repousser trois ou quatre mois après.

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© iStock

Combien une greffe de cheveux coûte-t-elle ?

Le prix est très variable et dépendra avant tout du nombre de follicules capillaires implantés et de la technique et du matériel utilisés. Les prix peuvent aussi varier en fonction du chirurgien. Le coût peut donc osciller entre 3500 et 8000 euros en moyenne. Étant donné que la transplantation est considérée comme une opération esthétique, elle n’est généralement pas prise en charge par la Sécurité sociale. Néanmoins, dans le cas de certaines maladies ou en cas d’alopécie cicatricielle, on peut parfois bénéficier d’un remboursement.

Quels risques encourt-on ?

Le risque d’infection est très rare grâce à la prise d’antibiotiques après l’intervention. Parfois, un œdème peut également apparaître sur le front pendant les jours qui suivent. Cependant, les risques pour la santé du patient sont généralement limités. Rappelons toutefois que le tourisme médical, courant pour les greffes capillaires, n’est pas sans risque, notamment à cause du manque de suivi post-opératoire.

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Crédits : Ihor Bulyhin/ iStock

Au final, le plus gros risque est surtout que la greffe échoue. Cela peut par exemple se produire si le chirurgien n’a pas réalisé un examen assez approfondi avant la greffe, ce qui peut donner lieu à une exploitation trop importante de la zone donneuse ou une déception quant au résultat obtenu. Des greffons mal prélevés, conservés, manipulés ou transplantés amenuisent aussi les chances de bons résultats. En ce sens, il est essentiel de s’assurer au préalable du sérieux du chirurgien. Pensez donc à lui demander ses qualifications, son taux de réussite, des preuves de son travail, ainsi que ses garanties en cas d’échec. Grâce à Internet, vous pouvez également échanger avec d’autres patients pour avoir leur retour d’expérience avec le praticien en question.