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Est-ce que pleurer nous fait du bien ?

femme qui pleure larmes
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Il vous arrive de pleurer ? Évidemment, tout le monde pleure, et c’est une chose tout à fait normale et naturelle. Si vous avez toutefois des réticences à vous exposer aux autres, à montrer votre fragilité, ou même si vous ne voulez pas succomber à vos émotions, lisez ceci. Vous verrez que pleurer vous aide à aller mieux !

1/ On se sent mieux après avoir pleuré

Pleurer un bon coup, ça fait du bien. C’est une bonne manière de chasser toutes les tensions accumulées, le stress et autre sentiment négatif. En effet, notre corps et notre esprit accumulent sans cesse des tensions diverses. Il faut donc trouver des moyens de les éliminer. Certains utiliseront le sport, d’autre les médias, ou bien encore une expression artistique.

Malgré tout, l’une des meilleures façons de faire baisser votre quantum d’affect (la charge émotionnelle en vous), c’est de pleurer !

2/ On devient plus humain

Pleurer envoie un signale fort : “j’ai un coeur, je suis humain, aime-moi, aide-moi” . Il faut savoir que nous possédons 3 sortes de larmes. Toutes les trois sont composées de la même chose, mais les déclencheurs sont différents.

  • Larmes réflexes : en réponse à des agents irritants ;
  • Larmes de lubrification : permettant, avant tout, à lubrifier la cornée de l’oeil ;
  • Larme d’émotion : en réponse à un stimulus émotionnel.

Ce sont les larmes du troisième type qui envoient ces puissants signaux sociaux. Sarah Ullman et Raymond Knight, deux sociologues américains ont travaillé sur les pleurs. Ils ont notamment montré que les larmes de femmes étaient le plus souvent considérées comme des armes de manipulation.

3/ On évite la dépression

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Comme elles servent à décharger les tensions, les larmes vont donc extérioriser nos angoisses, les faire sortir. Nous allons pouvoir nous purger de nos ressentis négatifs grâce aux pleurs.

Une étude américaine de l’UCLA aurait démontré le rôle de mise en garde des larmes. Celles-ci ne se déclenchant que dans des cas de frustrations, de tristesse, etc., elles vont permettre au corps de comprendre le danger de la situation.

4/ On serait plus créatif

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Les artistes sont souvent de grands sensibles. Pleurer semblerait nous permettre d’explorer des horizons inconnus, nécessaires à la créativité.

Pour pouvoir créer, il faut pouvoir prendre contact avec nos ressentis. Les comprendre, les interpréter, et surtout savoir ce qu’ils produisent en nous. Or, comme les pleurs émotionnels sont déclenchés lorsque notre esprit est envahi d’émotions, c’est a ce moment là que la créativité prend naissance.

5/ On pleur pour communiquer

Pas de culpabilité à avoir, nous sommes tous nés en pleurant ! Et heureusement, puisque les pleurs sont notre première forme de communication.

bébé pleure
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Ce sont d’abord des cris de douleurs, puis l’enfant se rend compte que ces cris et ses pleurs lui permettent de communiquer avec ces parents. Lorsqu’il fait ce bruit, les parents accourent et c’est alors qu’il est nourri, changé, bercé. Plus tard, les pleurs et les larmes restent un moyen de communiquer, mais ne servent – évidemment – plus a nous nourrir.

6/ On fait face à la douleur

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. On peut s’en rendre compte après avoir pleuré un bon coup !

En effet, puisque les larmes ont pour fonction de soulager les tensions, elles sont souvent présentes lorsque nous nous faisons mal. La douleur est une chose souvent insupportable pour notre corps. Elle rompt notre équilibre interne. C’est pour cela que les larmes nous viennent aux yeux.

7/ On prend les bonnes décisions

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On prend souvent les meilleures décisions après avoir versé toutes les larmes de son corps, car notre esprit est vidé. En fait, c’est ce qu’on appelle le calme après la tempête !

Ce calme après la tempête,  c’est l’effet cathartique que produisent les larmes. Cet effet est encore une fois dû à la décharge de tensions dans notre corps. Alexander Lowen, fondateur de la thérapie bioénergétique, disait que «pleurer évite la spirale infernale des angoisses et de la dépression.»

Sources : Psychologies & NosPensées

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