D’après une étude publiée en novembre 2016 par des chercheuses en neurosciences et et en psychologie de l’Université de Montréal au Canada, la fréquence des rapports sexuels péno-vaginaux serait associée à une meilleure mémoire pour les femmes adultes. Comment ? Cette découverte serait-elle réservée aux femmes ?
Le sexe améliore-t-il la mémoire ?
Les chercheuses ont remarqué qu’il n’existait pas encore d’étude sur les bénéfices potentiels de la fréquence des rapports sexuels péno-vaginaux (RPV) sur l’activité de la mémoire chez les jeunes femmes.
Leur étude les a donc conduites à enquêter sur cette fréquence des rapports sexuels et son impact sur la mémoire au sein d’un groupe d’étudiantes en bonne santé qui se sont auto-évaluées.
Pour déterminer s’il existe un impact, positif ou non, les chercheuses ont examiné les différences de fréquence des rapports sexuels péno-vaginaux de 78 femmes hétérosexuelles âgées de 18 à 29 ans.
Elles leur ont demandé de participer à un test de mémoire informatisé en leur présentant des mots abstraits et des visages neutres. Les résultats ont montré que la fréquence des rapports péno-vaginaux (RPV) a eu un impact positif sur les performances de la mémoire avec les mots abstraits, mais pas avec les visages.
Les RPV, de réels bienfaits pour le cerveau !
En effet, la mémoire des mots dépend de l’hippocampe, une partie assez étendue du cerveau, tandis que la mémoire des visages pourrait relever d’une partie supérieure du cerveau entourant l’hippocampe. La mémoire dépendrait donc essentiellement de l’hippocampe, qui se trouve apparemment stimulé chez les jeunes femmes ayant des RPV fréquents.
L’autre raison qui peut expliquer les bienfaits de la fréquence des rapports sexuels pour le cerveau et la mémoire, c’est la dopamine libérée au moment de l’orgasme sexuel, aussi appelée la molécule du bonheur. Celle-ci entraînerait le renouvellement des cellules, améliorant ainsi les capacités mémorielles.
En gros, le plaisir fait rajeunir ?! On va bosser sur la question !
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