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4 tests de grossesse qu’utilisaient les femmes autrefois

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©️ Pexels / Pixabay

Vous n’avez plus vos règles ? Vous vous dites sûrement que vous êtes enceinte. Votre premier réflexe est d’aller à la pharmacie en bas de chez vous pour acheter un test de grossesse. Vous pouvez aussi vous rendre chez votre médecin afin de faire une prise de sang. Mais si les choses sont si simples aujourd’hui, comment pouvaient-elles se passer avant ? Voici 4 tests qu’utilisaient les femmes pour savoir si elles étaient enceintes.

Attention : ces tests ne valent pas la technologie actuelle reposant sur l’utilisation de l’analyse sanguine. Ils ne sont pas prouvés scientifiquement ou alors exposent souvent à des résultats dits de « faux positifs » ou « faux négatifs ».

1/ Le test de la lapine ou de Friedman

Encore en vogue il y a 50 ans, le test de la lapine, ou de Friedman, peut paraître surprenant. À l’époque, pour avoir la certitude qu’une femme était enceinte, celle-ci devait se rendre dans un laboratoire d’analyses. Jusque-là, rien d’étonnant puisqu’une fois sur place, on lui demandait simplement un échantillon d’urine. Mais en suite les choses se gâtent, car celui-ci était injecté dans l’ovaire d’une lapine !

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© widephish / Pixabay

Après injection, si la lapine ovulait dans les jours suivants, la femme était déclarée enceinte. C’est grasse à la présence de l’HCG (Hormone chorionique gonadotrope humaine), l’hormone de la grossesse, que la lapine se met à ovuler. Si cette hormone n’était pas présente dans l’échantillon d’urine, l’animal n’aurait connu aucun changement.

2/ Le test de Hogben, la grenouille Xenopus

Le test de Hogden date de la fin du XIX ième siècle et s’est démocratisé dans les années 40 et 50. C’est encore une fois une histoire d’animal puisque, pour ce test, les laboratoires utilisaient des grenouilles de l’espèce des Xenopus.

Mais pourquoi celles-ci ? La Xenopus a été choisie dans les années 30 pour sa capacité à pondre toute l’année. De la même manière qu’avec le test de la lapine, on injectait sous la peau des grenouilles l’urine (fraîche et non traitée) d’une femme potentiellement enceinte.

En cas de grossesse, les hormones de grossesse de la femme enceinte agissaient sur la grenouille, qui produisait alors tout un stock de petites sphères noires et blanches.

xenopus Ben Rschr / Wikimedia
© Ben Rschr / Wikimedia

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3/ Le test du sac d’orge et du sac de blé

Les Égyptiens avaient une technique bien particulière pour déterminer si une femme était enceinte et, si oui, quel était le sexe de l’enfant. La présumée mère devait, plusieurs jours de suite, uriner sur un sac rempli de graines d’orges, ainsi qu’un autre rempli de graine de blé. Si les deux sacs germaient : la femme était enceinte !

Mais ça ne s’arrête pas là. En effet, l’on pensait également à ce moment-là que si l’orge germait en premier, la future mère attendait un garçon, et, si c’était le blé qui germait, une fille allait naître.

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4/ Le test de l’aiguille marocaine

Enfin, ce test maison est encore utilisé par de nombreuses femmes. Le soir, avant le coucher, la femme supposément enceinte urine dans un verre à l’intérieur duquel elle place ensuite une aiguille neuve. Après avoir laissé le verre toute une nuit dans un endroit sec et obscur, l’aiguille donne le résultat : si l’aiguille est noircie ou oxydée, c’est une grossesse !

Cette méthode marocaine repose encore une fois sur la présence de l’HCG. C’est cette hormone qui va provoquer l’oxydation de l’aiguille, et ainsi vous donner, ou non, une bonne nouvelle.

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