Lorsque vous ferez vos courses au supermarché à partir d’avril 2017, vous remarquerez de nouvelles étiquettes sur les produits proposés en rayons. La ministre de la Santé a finalement retenu le logo Nutri-Score pour simplifier l’étiquetage nutritionnel. Comment fonctionne-t-il ?
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Un code couleur pour favoriser une meilleure nutrition
Cela faisait déjà plusieurs années qu’un groupe de nutritionnistes, d’associations de consommateurs et de scientifiques travaillaient sur la meilleure manière d’afficher les apports nutritionnels sur les produits. Ce nouvel étiquetage alimentaire sera composé d’un code couleur qui changera du vert au rouge en fonction de la qualité des produits. Cette mesure était prévue par la loi Santé de décembre 2015.
La ministre de la Santé a choisi le logo Nutri-Score car c’est celui qui a été plébiscité par la communauté scientifique et les associations de consommateurs. Pour parfaire son application, sa mise en place a également été validée par le Haut conseil de la santé publique (HCSP).
Grâce à ce code couleur, le consommateur pourra savoir très vite si le produit qu’il achète est bon pour sa santé ou non.

Nouveau logo nutritionnel : quelles couleur indique quoi ?
La limite de ce dispositif d’étiquetage est qu’il reste facultatif pour l’instant en France car la réglementation européenne ne permet (encore) pas de le rendre obligatoire.
Même si pour beaucoup son interprétation vous paraît évidente, voici comment le comprendre :
- Vignette vert foncé : les meilleurs produits de qualité nutritionnelle (fruits, légumes) ;
- Vignette verte : de bons produits de qualité nutritionnelle (céréales) ;
- Vignette jaune : produits corrects d’un point de vue qualité nutritionnelle (fromages) ;
- Vignette orange : produits d’assez mauvaise qualité nutritionnelle (certains plats cuisinés, notamment) ;
- Vignette rouge : produits de mauvaise à très mauvaise qualité nutritionnelle (bonbons, sodas…).
Un nouveau logo pour prévenir des maladies
Cette mesure a un avantage indéniable pour la santé publique puisqu’elle va permettre, en s’élargissant dans toute la France, de prévenir certaines pathologies ou maladies comme l’hypertension, le diabète ou l’obésité, qui touche en priorité les foyers les plus défavorisés.
Étant donné que la mesure est facultative et ne peut être rendue obligatoire que par l’Union européenne, il reste à espérer que les industriels accepteront d’afficher la qualité nutritionnelle de leurs produits d’ici avril 2017. Certains magasins ont déjà accepté de relever le défi en avance en septembre 2016, au plus grand bonheur des consommateurs !
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