La timidité n’est pas une maladie. Il faut savoir être là pour son enfant. L’écouter, le comprendre et l’accompagner dans sa timidité. Revenons aujourd’hui sur ce qui peut pousser votre enfant à s’isoler.
Sommaire
La timidité
La timidité est une combinaison de différents éléments comme :
- La peur ;
- Le manque de confiance ;
- L’envie de faire bonne impression ;
- La peur du jugement de l’autre.
Le timide va s’exclure seul des situations sociales. Il aura tellement peur de mal répondre en classe, qu’il ne répondra pas. Il craindra si fort d’être rejeté et de ne pas plaire, qu’il ne parlera pas aux autres. Et de tout cela, bien sûr, il n’en parlera pas à ses parents. La vigilance est donc de mise.
Ce n’est pas une maladie, mais…
L’état dans lequel se trouve l’enfant trop timide peut conduire à de vraies phobies sociales, des angoisses contraignantes, ou même des phobies scolaires. Des problèmes de santé peuvent également survenir comme des ulcères, des crises stomacales et autre.
Le processus psychique est donc à surveiller et à enrayer avant que le problème devienne un mécanisme normal pour l’enfant. Autrement dit, qu’il agisse de manière exagérément timide tout le temps.
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La timidité à l’école
Il est important de faire comprendre aux enfants qu’une erreur n’est pas très grave. Qu’une mauvaise note ne détermine rien. Ces éléments signifient simplement qu’ils n’ont pas compris quelque chose. C’est aussi simple que ça et ce n’est pas grave.
Il faut effectivement rester vigilant. Les enfants expriment souvent leur timidité en pleine période d’apprentissage. S’ils s’enferment dans un mutisme et dans une angoisse de l’échec, cela peut bloquer leurs processus d’apprentissage.
Parlez-en, discrètement, à l’école afin que le personnel scolaire soit au courant de cette grande timidité. Les enseignants se doivent de veiller au bien-être de l’enfant. Mais il peut arriver qu’ils ne perçoivent pas les signes.
La timidité dans la vie quotidienne
Votre enfant peut avoir peur de mal faire à l’école, mais sa timidité peut également impacter sa vie quotidienne. En effet, combattre l’angoisse qu’ils peuvent ressentir face aux autres est plus compliqué. Il est toutefois essentiel de leur montrer que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, et ce n’est pas une fin en soi. L’autre peut paraitre effrayant, et c’est cet effroi qui tétanise votre enfant.
Les manifestations de la timidité, comme les rougeurs ou les tremblements, favorisent encore plus l’inhibition, l’isolement. L’enfant rentre dans un cercle vicieux et reste encore plus à l’écart.
Le stress est visible
- Maladresse ;
- Bégaiement ;
- Respiration saccadée ;
- Agitation corporelle ;
- Sueur ;
- Oppression dans la poitrine ;
- Rougeur sur le visage et plaques sur le corps ;
- Mal au ventre ;
- Tremblement.
Ces éléments peuvent conduire à ce que l’enfant s’isole. Il faut donc rester très vigilant pour remarquer tous les signes.
Que faire ?
La chose la plus importante est de parler avec le professeur de votre enfant, afin qu’il soit au courant de votre inquiétude. Mais n’en parlez pas en présence de votre enfant. Il pourrait se sentir encore plus mal à l’aise, et s’enfermerait encore plus dans son mutisme.
Essayez de comprendre d’où vient sa timidité. Elle peut avoir plusieurs origines qu’il est important de connaitre. Peut-être une phrase d’un professeur, d’un camarade ou d’un membre de la famille.
Il existe un protocole en sophrologie sur la timidité. Cela pourrait être une bonne aide.
Vous pouvez également emmener votre enfant consulter un psychothérapeute. Il l’aidera à sortir de sa discrétion absolue.
Pour finir
Soyez là pour votre enfant. Faites-lui comprendre que s’il est timide ce n’est pas grave, mais qu’il doit essayer de se dépasser. Que sa timidité ne doit jamais l’empêcher de faire quoi que ce soit. Qu’il doit vivre sa vie, et non la fuir.
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