Vous avez envie de lui susurrer des mots cochons à l’oreille ou simplement de pimenter vos relations sexuelles ? Le dirty talk ou l’art de parler de manière crue pendant l’amour est une pratique libérant la parole et le désir. Découvrez 8 idées reçues, ou pas.
Sommaire
1. Le dirty talk est ridicule
FAUX – Sans avoir l’habitude de parler en faisant l’amour, se sentir ridicule est un sentiment normal. Par contre, le dirty talk peut permettre de monter le degré d’excitation d’un cran s’il est fait naturellement et dans un cadre sain. Excitant oui, ridicule non !
2. C’est toujours la même chose
FAUX – Il existe deux techniques de dirty talk et un nombre infini de combinaisons grâce au langage et à votre façon de faire pour faire monter la température.
La première joue sur l’attente, afin de faire monter le désir. Par message, par téléphone ou en direct le matin pour le soir, ce sont des ordres crus que l’un des partenaires donne à l’autre. L’acte sexuel s’effectue a postériori de ces ordres, mais toujours en fonctions des demandes.
La seconde consiste à donner des instructions pendant l’acte. C’est sans doute la plus pratiquée et la plus entendue. Ces ordres sont distillés au gré de l’excitation des partenaires et pimentent d’autant l’acte.

3. La communication est essentielle
VRAI – De manière générale, la communication est une chose primordiale dans un couple. En ce qui concerne le dirty talk, la situation peut devenir très gênante sans en avoir discuté au préalable. Connaître les limites de l’autre est tout aussi essentiel. On parle alors de consentement mutuel qui permet aux partenaires de profiter pleinement de leurs ébats.
4. Certains mots sont trop vulgaires
FAUX – Une fois cette notion de consentement intégrée, il n’y a plus de limites, sauf celles que vous vous êtes auto fixée. Elles sont différentes pour chaque couple et conviennent à chaque individu et chaque sexualité.
La terminologie est tout aussi importante. Pensez à respecter votre partenaire dans les limites que vous vous êtes fixées, même lorsque vous lui dîtes des mots crus. Toutefois, n’utilisez pas non plus un langage médical !

5. Il y a des situations plus propices que d’autres
VRAI – Des situations sont en effet plus propices que d’autres au dirty talk. Si vous pratiquez le quick sex, ce sera sans doute le bon moment pour échanger des mots crus. Si au contraire, vous êtes en plein sexe vanille, avec douceur et tendresse, le dirty talk n’a pas vraiment sa place.
6. Plus c’est “porn”, mieux c’est ?
FAUX – Ce n’est pas parce que vous ne parlez pas comme dans un film X que votre partenaire ne sera pas excité, bien au contraire. Les phrases toutes faites et automatisées risquent de créer un malaise.

7. Le dirty talk désinhibe ?
VRAI – L’acte sexuel demande du lâché prise, notamment pour les femmes si elles veulent atteindre l’orgasme. Le dirty talk va encore plus loin. Il exige de sortir de sa coquille et d’exprimer son ressenti et ses désirs de manière directe. Vous êtes comme nu, et ce n’est que plus excitant.
8. L’acte sexuel est plus intense ?
VRAI – En réunissant le dialogue, le consentement et le lâcher-prise, votre relation n’en sera que renforcée et vos parties de jambes en l’air d’autant plus intenses. Ce n’est pas le passage obligé pour une vie sexuelle épanouie, mais le dirty talk a le mérite de pimenter vos pratiques, de vous redécouvrir et de (re)découvrir votre partenaire.
Pour aller plus loin:
- Passeport santé
- Au féminin
- RTL