La prostate joue un rôle essentiel dans la fabrication du sperme. Afin de mieux comprendre en quoi elle est indispensable à la bonne santé des hommes, voici en 10 points, tout ce qu’il y a savoir sur cet organe masculin.
Sommaire
1. Cet organe génital est indissociable de la bonne santé sexuelle des hommes
La prostate est un organe génital indissociable de la fabrication du sperme et surtout à son expulsion. Elle se contracte et donne, ainsi, le top départ de la sortie du liquide séminal lors de l’éjaculation.
Située au-dessous de la vessie, juste devant le rectum, la prostate est de la taille d’une prune chez l’homme jeune. Elle grossit ensuite progressivement à la puberté, puis, sans explication, à nouveau, et de façon continue, après 40 ans. Ainsi, à l’âge de 60 ans, 60 % des hommes ont une grosse prostate, et à 80 ans, 80%.
2. Elle doit être contrôlée tous les deux ans
Les hommes âgés de 50 ans et plus sont encouragés à réaliser des examens sanguins (en particulier un dosage sanguin du PSA) afin de relever le taux d’antigène sécrété par la prostate, et qui servira de référence de départ. Cette analyse devra être renouvelée tous les deux ans.
Si le taux relevé se révèle supérieur à 1, il faudra envisager un toucher rectal pour évaluer la consistance et le volume de la prostate.
3. Uriner trop souvent peut mettre la puce à l’oreille
Si vous devez vous relever plus de deux fois chaque nuit pour aller aux toilettes, consultez votre médecin traitant. Il cherchera la cause de ces besoins nocturnes : apnée du sommeil, vessie hyperactive ou… troubles de la prostate.
4. Faire du sport prévient les troubles liés à la prostate
Il existe des liens entre les problèmes de poids et les troubles de la prostate. En effet, les hommes qui marchent trois heures par semaine ont 25 % de risques en moins d’être opérés de la prostate.
L’activité sexuelle est également considérée comme bénéfique : éjaculer plus de 20 fois par mois réduirait de moitié les risques de développer un cancer de la prostate.
5. La prostate peut être responsable de la baisse du désir sexuel
Les hommes atteints de maladies prostatiques font plus fréquemment état de baisse de désir sexuel, de troubles de l’érection, de l’éjaculation et de l’orgasme. En fait, ces dysfonctionnements proviennent du manque de relaxation musculaire de la prostate, et qui empêche l’urine de passer et le sang d’affluer pour permettre l’érection.
6. Le cancer est silencieux
Le cancer de la prostate reste longtemps silencieux, d’autant que, généralement, il évolue très lentement. La présence de sang le sperme ou dans l’urine, ainsi que l’impossibilité d’uriner apparaissent, en conséquence, tardivement. D’où le réflexe de faire contrôler sa prostate à partir de 50 ans pour détecter les éventuels troubles qui lui sont liés.
7. Il n’est pas obligatoire de retirer la prostate en cas de cancer
Selon le diagnostic posé après les examens, notamment en termes de gravité de la tumeur et de l’âge des hommes touchés, certains n’auront besoin que d’un suivi, tandis que d’autres se verront prescrire de la radiothérapie, de la chimiothérapie ou un traitement. Il est possible de vivre des années avec un cancer métastasé de la prostate.
8. L’opération rend (rarement) impuissant
L’ablation de la prostate s’accompagne d’environ 30 % de risques d’impuissance. Un risque qui croît jusqu’à 80 % avec la radiothérapie. Mais il existe des solutions : injections, médicaments en comprimés, implants ou pompe à induire l’érection. Quelle que soit l’alternative retenue, l’orgasme restera.
9. Un adénome se forme parfois au niveau de la prostate
Un adénome est une tumeur bénigne qui se développe aux dépens d’une glande du corps humain (le plus souvent sur les seins, au niveau des testicules…). Il ne représente, en général, aucun danger, mais certains adénomes peuvent devenir cancérigènes ou causer un problème local s’ils deviennent trop gros.
Concernant précisément la prostate, on parle d’hypertrophie bénigne. Chez 20 % des hommes, l’augmentation du volume de la prostate génère un rétrécissement du canal de l’urètre situé au centre et gêne le passage de l’urine (et du sperme). Un rendez-vous avec votre médecin et un suivi médical se’avérera nécessaire.
10. Bonne nouvelle, on peut traiter l’adénome naturellement
Afin de traiter l’adénome, on peut se tourner vers des remèdes naturels, notamment vers les extraits de Serenoa repens et de Pygeum africanum. Quelquefois, il est nécessaire de se faire prescrire des médicaments afin de réduire la taille de la prostate si les douleurs sont trop intenses. Mais, dans 90 % des cas, les traitements naturels sont efficaces, à condition de les prendre suffisamment longtemps, de quelques mois à plusieurs années.
Si les méthodes naturelles conjuguées aux traitements médicamenteux ne fonctionnent pas, il faut envisager une intervention chirurgicale. Conséquence : l’homme opéré ne pourra plus avoir d’enfant car, dès lors, le sperme sera expulsé vers la vessie, et non plus vers l’extérieur.
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