D’après un rapport du Center for Disease Control (CDC), le Centre américain de contrôle des maladies, le retrait est aujourd’hui l’une des méthodes de contraception les plus pratiquées chez les adolescents. Il rappelle en quoi il ne s’agit pas d’une méthode de contraception.
Même s’il n’est pas toujours facile de parler de contraception avec ses enfants adolescents, voici des chiffres qui vous aideront peut-être à passer à l’action !
Méthode du retrait : des chiffres à faire peur
Selon le rapport du CDC, les jeunes semblent bien sensibilisés sur l’importance de se protéger pendant les rapports sexuels puisque 90% des femmes et 95% des hommes interrogés, âgés de 15 à 19 ans, ont déclaré utiliser des méthodes de contraception entre 2011 et 2015. Toutefois, l’un des moyens les plus employés par cette génération risque de vous étonner : le retrait, qui consiste pour l’homme à sortir du vagin avant l’éjaculation.
Bien que le centre américain confirme que la grande majorité des jeunes participants à l’étude ont indiqué le préservatif comme principal moyen de contraception, le retrait arrive en seconde position des méthodes les plus pratiquées, devant la pilule. Pour preuve, près de 60% des femmes sexuellement actives âgées de 15 à 19 ans ont admis utiliser la méthode du retrait pendant leurs rapports.
Cette méthode ne protège pas des IST
Le CDC rappelle que le retrait n’est pas une méthode de contraception, elle ne protège pas la femme de la grossesse ni les deux partenaires des infections sexuellement transmissibles (IST) comme la syphilis ou le VIH, qui comme leur nom l’indique sont transmissibles par les muqueuses (liquide séminal, cyprine, sécrétion vaginales, sperme) ou le sang.
Selon la Fondation médicale Palo Alto, environ 25% des femmes qui ont recours à la méthode du retrait tombent enceinte. L’efficacité de cette technique ne dépend pas que de la capacité de l’homme à se retirer à temps puisque le liquide séminal, libéré avant l’éjaculation, contient également des spermatozoïdes.
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