Proche du syndrome de la souris, le syndrome du canal carpien résulte souvent d’un traumatisme du poignet ou de gestes répétitifs et contraignants (travail en force répété, manipulation d’outils au travail, etc.). Il existe en outre de nombreux facteurs de risque tels que le diabète, l’arthrite, la goutte, un dysfonctionnement de la thyroïde, l’hypertension ou encore une maladie auto-immune. Pour les patients, l’inflammation va se traduire par des douleurs handicapantes dans la vie de tous les jours accompagnées d’engourdissements désagréables, de picotements gênants, voire d’une sensation de brûlure. Se pose alors la question de savoir comment soulager les douleurs et les fourmillements dans les mains. C’est justement ce que nous allons voir avec ces remèdes naturels efficaces contre le syndrome du canal carpien.
Sommaire
1) Le repos, essentiel contre le syndrome du canal carpien
De par ses facteurs déclenchants, une mise au repos s’impose comme un remède naturel incontournable pour un soulagement de la main, du poignet et des doigts endoloris. Cela passe aussi par le fait de revoir l’ergonomie de votre domicile et de votre espace de travail en identifiant les activités qui contribuent à la douleur. Par exemple, changez de clavier et de souris si nécessaire.
2) Porter une orthèse de poignet
Le port d’une attelle pour canal carpien participe à la mise au repos du membre douloureux et aide à soulager la pression. Les symptômes étant souvent plus sévères la nuit ou lors de l’exécution de certaines tâches, il est d’usage de porter une attelle amovible pour permettre l’immobilisation du poignet à ces occasions.
3) Le froid et le chaud bien utilisés
Vous pouvez appliquer de la glace sur la zone douloureuse pendant une dizaine de minutes. Cependant, pour éviter de raidir vos muscles et tendons, pensez à toujours suivre l’application de froid par un massage pour stimuler le flux sanguin et garder des fibres musculaires souples. La chaleur ayant un effet calmant immédiat, vous pouvez également l’utiliser en cas de crise douloureuse. Employez alors la technique de l’hydrothérapie de contraste une fois par jour. Pour ce faire, plongez la main et le poignet dans un bol d’eau chaude trois minutes, puis dans de l’eau froide 30 secondes. Répétez trois fois.
4) Les plantes utiles face au canal carpien
Certaines plantes ont des propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et/ou analgésiques. Deux à trois fois par jour, on peut ainsi délayer de la poudre d’harpagophyton (la griffe du diable), d’ortie piquante ou de prêle des champs dans un peu d’eau jusqu’à amélioration des symptômes. Matin et soir, on peut aussi prendre deux gélules d’écorce de saule, de bambou ou de reine-des-prés pour le soulagement des douleurs.
5) Les huiles essentielles
Vos plantes peuvent aussi se présenter sous la forme d’huiles essentielles à masser. Vous pouvez par exemple masser l’œdème quatre fois par jour avec un mélange de 20 gouttes d’huile essentielle de lentisque pistachier, 20 gouttes d’huile essentielle d’hélichryse et 20 gouttes d’huile essentielle de katafray dans un flacon en verre teinté de 10 ml que vous compléterez avec de l’huile végétale de calophylle.
6) Des étirements du poignet pour soulager la pression
Ils sont à réaliser à tout moment de la journée. Par exemple, cinq à dix fois d’affilée, serrez le poing, puis faites glisser vos doigts un par un jusqu’à ce qu’ils soient droits. Si le syndrome est lié à la rétention d’eau (lors de la grossesse ou de la ménopause), habituez-vous aussi à élever votre main douloureuse régulièrement en journée.
Veillez également à consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’aggravent. Quel traitement pour le canal carpien ? Comme expliqué sur le site de l’Assurance Maladie, qui insiste sur l’importance d’une prise en charge précoce pour une bonne guérison, le traitement médical peut consister en la prise de médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires non stéroïdiens, des infiltrations de corticoïdes ou une intervention de chirurgie pour réduire la compression du nerf médian douloureux. On peut aussi avoir recours à des approches complémentaires telles que l’acupuncture ou la mésothérapie.