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Expérience de mort imminente : 3 choses à absolument savoir

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Crédits :Mike_Kiev/istock

L’expérience de mort imminente, ou EMI, et encore et toujours un mystère que la science n’arrive pas à expliquer. Dans le monde, une personne sur dix aurait déjà fait une EMI. Elles en ressortent durablement transformées, rapportant avoir vu une lumière au bout du tunnel, ou bien la sensation de léviter au-dessus de son propre corps. Voici 3 anecdotes concernant l’EMI qui pourraient vous surprendre. 

Lors d’une EMI, que voit-on ?

Les « expérienceurs », ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente, témoignent d’un état hyperconscient. Ils ont l’impression de sortir de leur corps et d’être extra-lucides. La plupart d’entre eux reconnaissent avoir eu la sensation d’être dans un tunnel au bout duquel se trouvait une lumière 1 000 fois plus intense que celle du soleil, et qui pourtant ne les éblouissait pas.

Certains ont même reconnu des proches décédés.

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Crédits :daniilphotos/ istock

Pas besoin d’être en danger de mort pour faire une EMI

Même si l’extrême majorité des personnes ayant expérimenté l’EMI étaient dans une situation de danger mortel comme une crise cardiaque ou un traumatisme cérébral, cela n’est pas toujours le cas. En effet, il est tout à fait possible de faire une EMI dans d’autres situations. Suite à la prise de drogues, lors d’une crise de panique, voire même lors d’un exercice de méditation ou durant votre sommeil !

Une piste scientifique sur l’origine des EMI

Selon une expérience menée en 2018 par l’université de Columbia (États-Unis), l’origine des EMI pourrait se trouver dans la biochimie du cerveau. En effet, des drogues furent administrées chez des volontaires  : de la kétamine et de la DMT ( diméthyltryptamine ). Les effets produits se rapprochent beaucoup de ceux ressentis lors d’une EMI.

Chez le rat, un stress cérébral intense comme le manque d’oxygène va produire un neurotransmetteur excitateur, le glutamate. Ce dernier a tendance à se fixer sur les récepteurs des neurones, ce qui peut être dangereux à fortes doses. C’est là qu’interviendrait une substance inconnue. Elle empêcherait le glutamate de se fixer, déclenchant du même coup les symptômes d’une EMI.