Fruits et légumes : voici le tableau de saisonnalité à absolument connaître

Finies les fraises en janvier et les clémentines au mois de mai ! À chaque saison, son fruit et son légume. En effet, respecter la saisonnalité, à la fois pour des raisons écologiques et économiques, se révèle devenir un réflexe indispensable, pour prendre soin de sa santé et de son environnement.

On sait qu’on doit consommer au moins 5 fruits et légumes par jour pour rester en bonne santé et limiter les risques de cancers et de maladies graves. Mais comment réussir à varier notre alimentation ? Vers qui se tourner pour manger équilibré chaque jour ? Notre tableau de saisonnalité des fruits, des légumes et même des céréales, vous donnera toutes les solutions pour manger sain et équilibré tout au long de l’année !

Consommer responsable

Veuillez à contrôler l’origine géographique des produits présentés sur les étals. Préférez au maximum les fruits et légumes cultivés près de chez vous, afin de soutenir l’économie locale et valoriser les initiatives territoriales.

Toutefois, si vous appréciez les fruits exotiques, attendez la haute saison pour consommer des ananas et des litchis de La Réunion. Ils s’accorderont parfaitement avec vos mets d’hiver. Le reste du temps, évitez d’acheter des mangues ou des papayes qui voyagent en avion, et donc, qui produisent des nuisances environnementales.
Enfin, n’oubliez pas qu’un fruit local et de saison, cueilli à maturité quelques jours avant de le manger, aura des qualités gustatives et nutritionnelles bien plus importantes qu’un fruit qui a mûri au frigo sur un bateau.

Reconnaître les fruits et légumes cultivés sous serre

Une autre difficulté est à noter. Celle de savoir repérer les produits cultivés sous serre, mais qui sont affichés comme venant de France, alors qu’ils sont hors saison. Pour vous assurer que le fruit ou le légume convoité est bien de saison, posez la question au vendeur, car l’affichage du mode de culture n’est pas obligatoire, et donc la plupart du temps inexistant.
La culture sous serre nécessite jusqu’à neuf fois plus d’énergie qu’une production à l’air libre, car oblige de la chauffer constamment afin de garantir une température ambiante stable.