Sommaire
Les symptômes des tumeurs cérébrales
Les symptômes varient en fonction de plusieurs choses, notamment la taille et la localisation de la tumeur. Cependant, voici une liste des symptômes les plus fréquents :
- des maux de tête inhabituels, fréquents et intenses
- des nausées et vomissements
- une perte de conscience
- des troubles de la vision : vision embrouillée, vision double ou perte de la vision périphérique
- des engourdissements ou une perte de sensibilité d’un côté du corps
- une paralysie ou une faiblesse d’un bras ou d’une jambe, d’un seul côté du corps
- des vertiges, des problèmes d’équilibre et de coordination
- des problèmes d’élocution
- une perte d’appétit
- des troubles de la mémoire et confusion
- une modification des comportements ou de la personnalité, des changements d’humeur
- des troubles d’audition (surtout en cas de neurinome acoustique, une tumeur du nerf auditif)
- des crises d’épilepsie
Comment est traitée une tumeur cérébrale ?
Si votre médecin pense que vous pouvez être sujet à une tumeur cérébrale, il vous fera une série de tests pour confirmer son diagnostic (biopsie, IRM, scanner, Pet Scan, angiographie cérébrale…). Ensuite, si la tumeur est confirmée, il existe différents types de traitements qui sont souvent mélangés dans le cas des tumeurs malignes. C’est un traitement qui peut être assez lourd ou non en fonction de la taille, de la localisation et du type de tumeur.
La chirurgie

Si la tumeur est accessible, la première option consiste à l’extraire du cerveau. Ce type de chirurgie se nomme exérèse. C’est le moyen le plus utilisé dans le traitement des tumeurs cérébrales. La chirurgie est privilégiée, car de nombreuses tumeurs sont hétérogènes et n’ont pas la même densité de cellules tumorales partout.
Dans certains cas, la tumeur se situe près de zones critiques du cerveau. L’opération devient alors beaucoup plus risquée. Par exemple : si la tumeur est située à proximité du nerf optique, une chirurgie peut compromettre la vision. Un chirurgien fera toujours son possible pour ôter la plus grande partie possible sans atteindre les zones essentielles du cerveau.
La radiochirurgie
La radiochirurgie est utilisée quand la chirurgie classique ne peut rien faire. On utilise alors un bistouri à rayons gamma. Plus précise et puissante que la radiothérapie, cette technique utilise des faisceaux rayonnants puissants qui sont dirigés de manière précise et directe sur la tumeur. L’exposition peut durer quelques minutes ou heures. Elle ne nécessite pas d’ouverture du crâne ou de trou de trépan.
La radiothérapie
Les rayons utilisés sont moins puissants que ceux d’une radiochirurgie. En effet, le but de ce traitement est de couvrir de plus grandes régions du cerveau. Dans certains cas, la radiothérapie est dirigée vers la tumeur uniquement. Dans d’autres, l’ensemble du cerveau est irradié. Cela permet de détruire les cellules tumorales restantes après une chirurgie ou lorsque plusieurs tumeurs ne peuvent être retirées.
La chimiothérapie
Bien que les tumeurs cérébrales métastasent rarement hors du cerveau, on utilise la chimiothérapie pour mieux contrôler la maladie. Certains types de cancers du cerveau répondent à la chimiothérapie. Le traitement peut être administré par voie intraveineuse ou par voie orale. Dans certains cas, ils peuvent être injectés dans la moelle épinière pour cibler le système nerveux uniquement.
Des approches innovatrices consistent à introduire directement dans le cerveau un petit disque diffusant des agents chimiothérapeutiques dans les tissus cérébraux durant quelques semaines.
Le suivi post-traitement
Il est parfois difficile d’éliminer la totalité des cellules cancéreuses cérébrales. Si quelques-unes d’entre elles subsistent dans le cerveau, la tumeur peut réapparaître. Un suivi et une surveillance régulière sont donc très importants.
Par ailleurs, une opération ou la tumeur elle-même peut entraîner des séquelles neurologiques. Une période de réadaptation est souvent nécessaire. Cela requiert des spécialistes comme un physiothérapeute, un ergothérapeute, un orthophoniste, etc.
Sources : Fondation québécoise du cancer, Cancer environnement, PasseportSanté, Cancer.ca, Institut du cerveau et de la moelle épinière, Neurochirurgie.fr, Revue médicale Suisse, Etude suédoise,
Articles liés :