Si 78 % des Français avouent manger du Nutella, 38 % d’entre eux ont honte de plonger leur cuillère dans le pot de la plus célèbre pâte à tartiner. En effet, selon une enquête Ifop pour Natura-santé.fr*, le Nutella serait l’aliment qui générerait le plus de culpabilité.
D’après les résultats de cette étude récente, un Français sur deux s’est déjà senti coupable en dévorant ce qui est considéré comme de la malbouffe :
- La pâte à tartiner Nutella (37%) ;
- Les sucreries (37 %) ;
- Les chips (37 %) ;
- Les hamburgers (36 %) ;
- Les plats préparés (33 %) ;
- Les kebabs (32 %) ;
- Les frites (31 %) ;
- Les pizzas (29 %) ;
- Le chocolat (29 %) ;
- Les glaces (27 %).
Les femmes plus honteuses de mal manger
L’enquête révèle que les femmes sont davantage concernées par ce sentiment de culpabilité. “Il s’agit pour elles d’une expérience à la fois plus rare et plus transgressive au regard des normes de minceur qui pèsent toujours beaucoup plus sur la gent féminine que masculine” analyse l’Ifop.
Ainsi, 41 % des Françaises déclarent avoir honte de succomber à la tentation de la pâte à tartiner au doux nom italien, quand ils ne sont que 34 % des hommes. Même chose pour les sucreries : 42 % des femmes n’assument pas en manger, contre 32 % pour les hommes.
Les jeunes Françaises, âgées de moins de 25 ans, sont particulièrement complexées à l’idée d’engloutir un aliment étiqueté comme peu sain pour la santé : 61 % d’entre elles, et 70 % des étudiantes culpabilisent, quand la moyenne des Françaises se situe à 52 %.
Les ratios augmentent encore un peu plus quand on s’intéresse aux catégories socio-professionnelles. En effet, les femmes cadres sont 66 % à avouer avoir honte de manger un burger, contre 49 % des employées et des ouvrières.
Le chocolat procure du bien-être
Toutefois, les Français et les Françaises déclarent se faire plaisir grâce au chocolat 57 % d’entre elles (contre 48 % des hommes) avouent qu’un morceau de chocolat leur procure du bien-être. Elles aiment aussi manger une glace (50 %) et des frites (38 %). Selon l’Ifop, le propre de la malbouffe est d’être consommée en fonction du plaisir qu’elle suscite.
À noter aussi que le sentiment de culpabilité est différemment vécu et ressenti selon les régions. Par exemple, 55% des habitants du Nord Pas-de-Calais ont déjà eu honte de mal manger.
Enfin, 22 % des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà caché à leur entourage, un petit écart jugé peu sain, comme avoir englouti des bonbons, une pizza ou un burger.
*L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 030 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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