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Sodomie : quels risques pour la santé ?

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© Dima Sidelnikov / iStock

De nombreuses femmes craignent la sodomie. Souvent associée aux pratiques hard, elle est toutefois de moins en moins taboue, mais reste très peu pratiquée. Si elle peut apporter beaucoup de plaisir aux partenaires, elle n’est pas sans risques pour la santé. Le point.

Selon les chiffres de l’enquête réalisée sur les pratiques sexuelles des Français en 2009, seulement 3% des hommes et des femmes déclaraient pratiquer la sodomie de façon régulière.
Elle apparaît pourtant comme l’un des fantasmes les plus cités par les hommes. En effet, sur le plan physique, l’anus étant étroit, il contracte le pénis beaucoup plus que le vagin qui, au contraire, se dilate durant l’acte sexuel. Et si la sodomie suscite autant de rêverie dans l’esprit des mâles, c’est également car ils songent au sentiment de domination qu’ils pourraient éprouver pendant le coït.

Une pratique qui peut s’avérer douloureuse

L’anus est une zone particulièrement riche en nerfs. La sensation de plaisir peut alors se révéler réelle, surtout si le clitoris est stimulé pendant la pénétration. Cependant, contrairement au vagin, l’anus ne sécrète pas de substances naturellement lubrifiantes. Il est donc impératif d’utiliser un gel lubrifiant naturel ou à base d’eau afin de favoriser les va-et-vient.

Sans préparation, l’acte se soldera par un réflexe de défense, susceptible d’entraîner des microcoupures, voire des saignements. De plus, dans cette région où stagnent des matières fécales, les infections auront davantage de mal à cicatriser.

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© iStock

Règle n°1 : de la douceur

Voici quelques enseignements essentiels à la bonne pratique de la sodomie :

1. L’acte doit être désiré

La sodomie ne doit pas seulement être un acte consenti. Il est avant tout désiré par les deux partenaires. Il doit donc se dérouler dans un contexte de complicité sexuelle et de grande confiance. La sodomie est un acte doux, lent et doit être accompagné de beaucoup d’écoute et de bienveillance. On ne force pas et on ne se force pas.
Pour commencer, voici quelques positions qui faciliteront le coït : en levrette, sur le ventre ou sur le côté, qui permetteront aussi de stimuler le clitoris.

2. La sodomie se prépare

Comme dit précédemment, l’anus n’est pas aussi malléable que le vagin. Préparer la zone avec des caresses et un gel lubrifiant (voir nos 3 recettes de lubrifiants naturels), favorisera l’acte. Il est aussi important de nettoyer la zone anale avant la pénétration afin d’éviter tout risque d’infection.

3. Le port du préservatif est obligatoire

La muqueuse rectale étant particulièrement fragile et poreuse aux virus et aux bactéries, le risque d’infections sexuellement transmissibles s’avère très présent. L’utilisation d’un préservatif s’impose lors de toute relation anale.

4. Il est indispensable de changer de préservatif avant de pratiquer la pénétration vaginale

Veillez à ne pas enchaîner une pénétration vaginale après une pénétration anale sans avoir procédé, au préalable, à avoir changé de préservatif. En effet, les bactéries présentes dans le côlon peuvent occasionner cystites et vaginites.

La sodomie peut encourager la formation d’hémorroïdes

Sachez que l’anus renferme un treillis veineux sur lequel pèse le poids de l’abdomen et des organes qu’il renferme. Les veines qui souvent engorgées, peuvent, en raison de pénétrations anales régulières, entraîner la formation d’hémorroïdes. Attention aussi à l’introduction d’objets sexuels (sextoys), qui provoquent, au long terme, des incontinences anales.

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